RDC : le CADA met en garde la Délégation onusienne déterminée à fléchir Kinshasa pour négocier avec les rebelles du M23, chose que la « Loi Kamba » fustige
«Le projet de loi « KAMBA « à l’aube de la négociation entre le gouvernent et les Rebels M23», interpellation d’Éric Kamba aux autorités congolaises
Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) demande à ce que cette proposition de loi « Kamba » soit discutée en plénière par le parlement congolais au mois de mars lors de la reprise des travaux parlementaires.
La situation que traverse l’État congolais meurtri par les interminables guerres dans la partie Est continue à préoccuper tous les fils et toutes les filles du Congo, digne de ce nom.
Pas plus tard que le samedi, La délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU est arrivée à Kinshasa où elle a entamé une visite pour évaluer la situation sécuritaire en RDC et la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO.
Cette visite intervient dans un contexte sécuritaire marquée par une énième invasion de la RDC par le Rwanda en utilisant son mouvement ment terroriste de M23.
Alors que la RDC exige et attends les sanctions contre le Rwanda et son M23, le représentant permanent de la France au conseil de sécurité de l’ONU soutient la thèse selon laquelle il faut une négociation politique pour une solution sécuritaire à l’est du pays.
En d’autres termes, cette délégation onusienne demande au gouvernent Congolais de négocier avec les terroristes de M23 qui tuent, violent la population Congolaise.
Aujourd’hui, il serait aberrant d’attendre que cette communauté internationale, apparemment complice de la situation de guerre au Congo et qui cherche à tout prix réussir son plan de balkanisation du pays vienne résoudre les problèmes du Congo.
Nous devons donc nous assumés, nous -a -t-on dit.
Pour nous prendre en charge et nous assumer, nous estimons qu’il est dès lors de bon aloi que la RDC puisse prendre des mesures pour décourager tout acteur politique, militaire ou civil, qui serait tenté de prendre les armes contre la nation congolaise, de renoncer à leur plan machiavélique.
C’est ainsi que nous demandons au gouvernement Congolais de ne pas accepter la négociation avec ces terroristes.
Etant donné que la quasi-totalité des rébellions qui ont été menées contre la nation Congolaise ont été menées beaucoup plus pour des raisons personnelles de conquête du pouvoir, les élections apaisées, libres, transparentes restent le seul mode démocratique pour accéder au pouvoir.
Vu les conséquences que ces rébellions et leurs résolutions ont sur la nation Congolaise et en partant de la constitution ou plus précisément de son préambule nous pensons que des mesures doivent être prises pour décourager tout acteur (politique, militaire, civil) qui serait tenté de prendre les armes contre la nation Congolaise.
C’est ainsi que nous proposons les mesures suivantes :
- La perte de tout droit politique pour toute personne ayant pris les armes contre la nation Congolaise;
- L’emprisonnement à vie pour les membres active ou pas des groupes rebelles;
- La confiscation de tous les biens pour les membres active ou pas des groupes rebelles;
- Les rebelles ne peuvent pas être intégrés dans l’armée car le brassage, mixage, démobilisation, réinsertion, affaiblissent l’armée qui devient infiltrée et trop affaiblie, incapable de défendre les personnes et leurs biens ainsi que l’intégrité territoriale;
- Tout celui qui a pris les armes pour combattre l’armée Congolaise, ne peut plus accéder aux fonctions publiques, (Administration), ni être repris dans l’armée congolaise et leur nationalité congolaise doit être révoquée, selon les cas.
Éric KAMBA, Coordonnateur du Congo Action pour la Diplomatie Agissante, «CADA»