Processus électoral : Fayulu et ses pairs exhortent les confessions religieuses à ne pas accompagner la CENI !
A travers leur communiqué publié lundi 29 mai, les opposants Martin Fayulu, Delly Sesanga, Matata Ponyo et Moise Katumbi ont exhorté, les confessions religieuses qu’ils appellent de “ pères spirituels ”, à ne pas accompagner la commission électorale nationale indépendante ( CENI) dans son processus.
Dans ce communiqué pour le mot hétéroclite dont notre rédaction en a la possession , les quatre opposants actifs actuels en République démocratique du Congo, exhortent aussi les leaders de la conscience nationale, à ne pas accompagner la centrale électorale “dans le triste sort qu’elle veut imposer au peuple congolais”.
En outre, les présidents de l’Ensemble, de LGD, de l’ECIDé et Envol restent cependant dans leur position au sujet de l’audit du fichier électoral de la CENI, exigeant à ce que celui-ci soit audité par par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées.
“ Les revendications du peuple congolais que nous portons sont construites sur les exigences constitutionnelles de bonnes élections pour la paix et la cohésion nationale, à savoir, des élections démocratiques, libres, crédibles, transparentes, impartiales, inclusives et apaisées. Conscient de notre histoire politique et soucieux de l’avenir de ce pays, nous nous opposons vigoureusement à une parodie d’élections, qui laisse au demeurant nos concitoyens de Rutshuru, Masisi et Nyirangongo en dehors comme pour consacrer la balkanisation ”, peut-on lire dans le communiqué.
Signalons que ce communiqué intervient après quelques heures de leur autre communiqué dans l’unique journée de ce lundi. Le premier a annoncé notamment un meeting populaire le 17 Juin à la place Sainte Thérèse à Kinshasa. Pour s’y préparer, le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila en est déjà informé.
Pour rappel, lors de leur marche du 20 mai à Kinshasa, réprimée d’une grande ampleur par la police, les opposants ont manifesté contre la vie chère, l’insécurité dans le pays, le processus électoral qu’ils estiment “ chaotique ”.
Jeudi, ils avaient également organisé un sit-in devant le siège de la centrale électorale à Kinshasa. Cette manifestation n’avait pas autrement été autorisée par les autorités Kinoises car selon elles, les manifestants avaient choisi une zone interdite pour toute manifestation.