POLITIQUE

RDC : la rupture FCC-CACH était intervenue à cause des nominations illégales à la cour constitutionnelle, selon Joseph Kabila 

Le président honoraire Joseph Kabila, s’est enfin exprimé, après de nombreux mois de silence après son départ de la présidence en 2018. Vendredi à Kinshasa dans sa ferme de Kingati, l’ancien chef de l’état a réuni ses troupes, abordant notamment les questions qui font l’actualité de la République démocratique du Congo. 

Au cours des échanges, l’ancien président a, entre autres expliqué les raisons de la rupture de la coalition Front commun pour le Congo (FCC) et Camp pour le changement ( CACH). Selon lui, la désunion de ces deux plateformes était intervenu à cause des violations de la constitution par le régime en place, lorsqu’ils travaillaient ensemble, faisant allusion à la nomination de deux juges à la cour constitutionnelle en 2020.

Qu’il soit désormais clairement entendu que la rupture de la coalition FCC – CACH est intervenue non pas parce qu’il y  avait dispute des postes ministériels et des responsabilités, mais parce qu’il y avait nomination illégale et anticonstitutionnelle de deux juges à la cour constitutionnelle le 5 août 2020, nomination que le FCC avait rejeté parce que respectueux des lois de la République et de la Constitution ”, a notamment déclaré le président honoraire.

Saisissant l’occasion, Joseph Kabila a également nié la version selon laquelle, sa plateforme et le pouvoir actuel entretenaient des contacts après la rupture de la coalition.

Le prédécesseur de Félix Tshisekedi a aussi accusé les députés nationaux caciques de sa plateforme de participer au coup d’état constitutionnel. Donc, les violations de la constitution par son successeur, pour nommer les juges de la cour. Il en a, en outre accusé ces derniers d’avoir trahi la population Congolaise et non d’avoir trahi le FCC comme ils estiment.

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