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Joseph Tshibanda : ce journaliste sankurois qui jongle avec son microphone !

Les interviews écrites et audiovisuelles lui valent une mine d’or d’être sous les lampadaires de politiques, artistes musiciens, entrepreneurs, culturels et tant d’autres. Il se présente comme un électron libre dans la sphère médiatique de la République Démocratique du Congo.

“Grâce aux bonnes opportunités que j’ai eu en au Lycée Eseka de Kole, où j’ai été président des élèves, j’étais attiré par les métiers liés au journalisme. Mais ce secteur me paraissait fermé à l’époque vu qu’il n’y avait pas une institution spécialisée en la matière, j’avais donc décidé d’élargir mon champ d’études à la poésie. Je pouvais écouter Africa N°1, Radio Okapi, BBC et tant d’autres radios de l’époque, sans m’en lasser”. A-t-il fait savoir !

Qui est vraiment Joseph Tshibanda ?

Âgé de 27 ans, Joseph Tshibanda Mudiay est natif du territoire de Kole (Village de BALUBA BA NTUMBA), province du sankuru, Fils de Marcel Omatuku et Hélène Misenga.
Il fît ses études primaires à l’Ep Olombo cité, décroche son diplôme d’État au Lycée Eseka, en Latin Philosophie.
Il obtient en 2020 sa licence en journalisme politique extérieure de l’Université Pédagogique Nationale (UPN).
C’est le temps qu’il a fallu patienter pour créer son entreprise de presse (L’intervieweur.cd)

Avec toute simplicité, il ne reconnait appartenir qu’à l’écurie des chevaliers de la plume creuseurs des faits et engagés dans la collecte et traitement de l’information.

Pas trop bavard.
S’abstenant de citer de milliers de maisons de presse par lesquelles il est passé, son microphone reste l’unique moyen qui lui sort du lot des journalistes tendancieux ( Djalelolistes).

De son surnom Tshimale, Joseph est amoureux de la plume aiguisée et du microphone. Il passe son temps à braquer son microphone à toute personne sensée fournir une vraie version des faits.

«Offrir le vrai du faux», telle est la devise de son journal en ligne L’intervieweur.cd qui éclaire l’opinion congolaise sur des nouvelles mal racontées.

Il lui arrive parfois de passer nuits dans des salles de fête, où il peine à réaliser ses interviews avec les mariés de Kinshasa et d’ailleurs !
Une style innové du journalisme congolais propre à lui que certains médias congolais essayent petit à petit à lui emboîter les pas.

«J’avais peur de ne pas me sentir à ma place lorsque ma famille du village pouvait me dire de vive voix que le journalisme était un métier de galère, mais aussi de ne pas être à l’aise et par conséquent de ne pas aimer le journalisme, un métier un peu négligé par de milliers d’étudiants sortants des écoles de journalisme en RDC. J’avais le pressentiment que les formations de journalisme étaient plutôt générales et traitaient un peu de tout tandis que moi, je n’étais passionné que par l’art d’interviewer ». Dit-il !

Sa volonté de faire reste celle d’implanter sur le sol congolais, une industrie médiatique qui servira de glossaire ou magasin d’interviews à la congolaise.

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