Affaire Salomon Kalonda : le procès de du conseiller de Katumbi démarre ce jeudi
Le procès de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi va démarrer ce jeudi 17 août à Kinshasa à la cour militaire, a annoncé mardi 15 août sa défense, citée par le journaliste Stanislas Bujakera sur X, nouvelle appellation de Twitter.
Dans le contexte : le bras droit de Moïse Katumbi est notamment accusé de conspiration, selon les services de sécurité de la République démocratique du Congo. Voulant se rendre à Lubumbashi le 30 mai dernier , le collaborateur du président de l’Ensemble pour la République avait été interpellé par la police en étant muni d’une « arme ».
Salomon Idi Kalonda a établi des contacts directs avec le major Ngezi Fred, assistant de Sultan Makenga qui est le chef de la branche armée du mouvement terroriste M23/RDF, le général Karuterwa Patrick, le général Ruki, le général Alex, et Karega Vincent, ancien ambassadeur du Rwanda en RDC afin d’encourager la guerre menée par le M23/RDF pour obtenir les négociations politiques de faire tomber le vote de la loi dite Tshiani, d’après les précisions des renseignements militaires.
Son parti politique continue à dénoncer une arrestation politique. En juillet dernier, la famille politique de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain avait qualifié des « plus insultantes et plus ignobles », les accusations portées sur Salomon Kalonda.
« M. Salomon Idi Kalonda Dela est totalement innocent des accusations portées contre lui et fait l’objet d’un montage grossier des services en vue de nuire à sa personne, à l’organisation politique à laquelle il appartient, précisément en ce moment déterminant où approchent les échéances électorales. Cette cabale est probablement orchestrée suite à la montée en puissance de l’opposition politique. Tout compte fait, il s’agit d’une affaire plus politique que judiciaire », disait Ensemble pour la République dans une déclaration critique.
Michée Efoya