Élections 2023 : Lamuka accuse la CENI de privatiser le processus électoral et de faire fi de ses recommandations
La coalition Lamuka, à travers la COEL, qui est sa Coordination des Opérations Électorales, dit constater « avec regret » «que la CENI a davantage privatisé le processus électoral alors que celui-ci appartient à toutes les parties prenantes», a appris News.cd d’une déclaration de la COEL, publiée ce vendredi, par le président de l’ECIDé, Martin Fayulu, à travers son X, anciennement Twitter.
Pour elle( COEL), Denis Kadima, président président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), «multiplie les violations des textes légaux, tout en vendant l’illusion des élections crédibles ».
« Manifestation, M. Kadima s’est enfermé dans sa logique de missionnaire chargé d’organiser les élections frauduleuses en faveur de M. Tshisekedi et du l’Union sacrée », écrit la Coordination des Opérations Électorales de Lamuka.
Elle dénonce, après un monitoring: «la réception des listes irrégulières; la prolongation de l’enrôlement des électeurs hors délai; la suppression de certaines circonscriptions électorales pour les élections locales, ainsi que le refus de l’audit citoyen proposé par la mission d’observation électorale CENCO-ECC».
Étant une structure de Lamuka, la COEL exige, entre autres l’instauration, en toute urgence, d’un véritable cadre de concertation entre la CENI et les parties prenantes au processus électoral, l’abandon de l’agrégation et de la transmission des résultats par la machine à voter autrement appelée dispositif électronique de vote.
Dans l’entre temps, le train des élections, lui, prend une vitesse de croisière. Après les convocations de l’électorat pour les élections législatives nationales et provinciales, la CENI avait lancé, depuis le 1er septembre, l’ouverture de dépôt des candidatures pour le scrutin à la magistrature suprême.
Samyr LUKOMBO