Présidentielle 2023 : Delly Sesanga promet qu’il va supprimer le ministère de la communication et l’infraction dite “Outrage au président de la République ”
Présentant son programme d’action samedi 14 octobre à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, Delly Sesanga, candidat au prochain scrutin présidentiel dans le pays a promis supprimer le ministère de la communication et l’infraction dite « Outrage au président de la République » une fois élu président de la République.
Tout d’abord pour la suppression du ministère de la communication, l’opposant a argumenté sa volonté par le fait que celui-ci se considère comme le patron de la presse. Mais pour l’infraction d’Outrage au chef de l’Etat, il a argué que « chacun répondra de ses actes ».
« La presse et la liberté. La première des choses que nous allons faire, moi je vais supprimer le ministère de la balle et de la salive, C’est le ministère de la communication qui se prend pour être le patron de la presse. La presse doit être libre. La presse doit être régulée par les organes professionnels, a-t-il promis avant d’ajouter : Nous allons introduire dès l’essai, la dépénalisation des délits de presse ».
Tenant à ajouter « Troisième chose, puisque je ne veux pas qu’on dise que je vais l’appliquer à d’autres si je suis élu, ce délit d’outrage au président de la République, on va pouvoir l’abolir , a rassuré le président du parti politique Envol avant de marteler : Par conséquent, chacun sera responsable des actes et on peut corriger ».
Dans ce registre, Delly Sesanga a illustré par le cas du correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa et directeur des publications adjoints du média en ligne ACTUALITE.CD, Stanis Bujakera, emprisonné à Makala pour un article sur le meurtre de l’ancien ministre des transports, Chérubin Okende qu’il n’a pas signé d’ailleurs. L’article contenait une note confidentielle de l’ANR, qui accusait le renseignement militaire d’avoir assassiné Chérubin Okende.
Michée Efoya