Retrait progressif de la MONUSCO de la RDC : le gouvernement annonce le début des discussions avec la mission Ounisienne
Le gouvernement Congolais a annoncé qu’il a commencé les discussions avec la mission de l’organisation des Nations unies en république démocratique du Congo ( MONUSCO) pour son retrait progressif accéléré dans le pays.
C’est le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, qui l’a confirmé lundi lors du briefing presse animé conjointement avec son homologue de la communication et médias, Patrick Muyaka à Kinshasa.
« Les discussions que nous avons commencées aujourd’hui portent sur ce qui suit : Vous avez suivi la déclaration (du Conseil des Nations-Unies), nous allons maintenant ; la RDC d’un côté, la MONUSCO de l’autre, proposer clairement : le plan de désenclavement des troupes de la MONUSCO, le chronogramme du retrait. Ça, c’est le premier travail. Deuxième document, nous allons convenir des modalités pratiques, j’allais dire de la remise et reprise , c’est-à-dire de la reprise des activités qui sont actuellement exercées par la MONUSCO que la RDC va continuer . Troisième document, nous allons élaborer le plan de réduction progressive des effectifs, je ne dis pas du personnel. Nous allons aussi élaborer un document – programme qui montre comment l’ensemble du dispositif de la MONUSCO va commencer à partir. Et enfin le cinquième document, ici on parle des piliers », a détaillé le ministre.
Et d’ajouter :
« Voilà le travail qu’on a commencé et d’ici le 15 novembre, nous devons le terminer. On le dépose au gouvernement de la République et la MONUSCO amène ce travail au Conseil de sécurité des Nations-Unies ».
Les troupes Ounisiennes sont présentes sur le sol Congolais depuis près de deux décennies. Elles sont jugées « inefficaces » pour faire face aux groupes armés notamment dans l’Est du pays. À la dernière tribune de l’ONU à New-York en septembre dernier, le président Félix Tshisekedi avait demandé à son gouvernement d’entamer des discussions avec l’ONU pour le retrait accéléré de ses militaires en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023.
Michée Efoya