Rupture de stock de carburant à Tshopo : plusieurs station-service restent fermées dans la ville de Kisangani
Suite à la rupture de stock de carburant dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, plusieurs stations-service ont mis la clé sous la porte depuis la semaine précédente.
Samedi 04 novembre dernier, Des sources locales indiquent qu’une seule station service était fonctionnelle, connaissant ainsi des longues files d’attente des véhicules et motos.
Cette situation a ainsi occasionné la hausse de prix de transport dans la ville de Kisangani.
Pour les motards (taxi), trouver du carburant pour réaliser ses activités quotidiennes devient tout un cauchemar. Ils estiment que dans ces quelques stations ouvertes, il y a un monde insupportable pour s’approvisionner du fuel. Du côté des passagers, ce sont des lamentations, dues à la difficulté de trouver un taxi, mais également le prix de la course qui a galopé.
« Ici à Kisangani, l’approvisionnement en carburant devient préoccupant. Depuis la matinée de ce samedi, il n’y a qu’une seule station qui a ouvert ses portes ici à Kisangani. Vous pouvez circuler partout dans la ville, les stations-service sont fermées. Dans cette unique station qui est opérationnelle, vous verrez beaucoup de motos, beaucoup de taximen, des gens en véhicule veulent du coup s’en approvisionner en quantité », a témoigné Akiduma Isaac, un habitant de la ville Kisangani.
Mais de l’autre côté, cette pénurie de carburant à Kisangani a rendu fructueuse les activités de détaillants appelés communément « Kadhafi ». Plusieurs motards font recours à eux pour en avoir pour leurs activités. Un litre qui se vendait initialement à 3.500, est vendu à 4.500, voire à 4.800 Francs congolais.
«Certains taximen préfèrent recourir aux détaillants qui vendent aux quartiers, sur les rues. Cela a rendu le transport cher. De Campus central au marché central, nous payions 500 Fc, mais le prix a doublé, voire triplé, de 1000 Fc à 1 500 Fc. Au niveau de bureautique, le travail est devenu compliqué vu que le courant est rare. Si vous partez à la station, vous risquerez de faire une ou deux heures pour avoir un litre de carburant et le mettre dans la moto. La population s’en inquiète», s’est-il plaint.
Leni Nyamua