Média : «Balobaki», le livre de la journaliste Ange Kasongo Adihe qui revient sur l’impact des réseaux sociaux lors de la campagne électorale de 2018
L’auteure, Ange Kasongo Adihe, journaliste passionnée de la vérification des faits, a, à travers son livre « Balobaki, la démocratie congolaise à l’heure des réseaux, de fake news et de la manipulation», jeté un regard rétrospectif sur la manière dont les internautes, mieux les candidats à la présidentielle ont communiqué sur les réseaux lors de la campagne électorale de 2018.
Cet ouvrage de 164 pages, passé sur les fonts baptismaux, par des professeurs de la première école de la communication et du journalisme en RDC ( IFASIC), vendredi 08 décembre à l’institut français à Kinshasa, retrace également les effets des réseaux sociaux, qui ont émaillé la période post-électorale et qui ont conduit à la montée fulgurante de discours de haine et à l’inauguration de la désinformation.
« Mon livre revient sur la campagne électorale de 2018, à savoir mettre un peu en évidence la manière dont les internautes, principalement les candidats à la présidentielle ont communiqué sur les réseaux sociaux. En gros, comment les réseaux sociaux ont influencé la campagne électorale de 2018, c’est la première partie de mon livre. La deuxième partie je reviens sur la période post-électorale, avec des exemples concrets de la montée ou du début de la désinformation sur les réseaux sociaux, parce que entre 2018», a-t-elle expliqué à la presse.
Dans Balobaki, qui veut dire en français « Ils ont affirmé, préfacé par la journaliste Belge, Collette Braeckman, la journaliste de l’AFP et Reuters évoque 3 techniques importantes qu’un internaute doit avoir devant une information. Ce sont ce que Ange Kasongo Adihe appelle «les 3 C de la prudence»: Contacter l’auteur de la publication, Contacter les personnes ressource et Contacter les medias crédibles.
« C’est important aujourd’hui en période électorale, de revenir sur ces éléments là, parce que l’objectif c’est de sensibiliser la communauté, l’objectif c’est de dire à la communauté qu’elle est l’attitude que vous avez lorsque vous recevez une information», a-t-elle relevé.
La manipulation, quant à elle, n’est forcément pas une mauvaise information. Elle peut cependant être une bonne information, mais publiée pour des fins de nuire ou de susciter de l’acharnement contre un acteur politique, social et autres.
Ange Kasongo Adihe a obtenu son diplôme de licence en journalisme politique de l’IFASIC (Kinshasa), avant de poursuivre une double filière en Master à l’Ecole supérieure de Journalisme de Lille et Sciences Po Lille. Elle est passée par Africa N°1 et RFI (stage et piges). Dorénavant, elle est la promotrice de la structure Balobaki, qui fait la vérification des informations ( texte, podcast) et la dénonciation des messages de haine dans toutes ses formes. Elle par ailleurs la correspondante de l’Agence France Presse( AFP) et Reuters.
Samyr LUKOMBO