RDC : l’UE annonce reconduire ses mesures restrictives pour un an et sanctionne huit nouvelles personnes impliquées entre autres dans le conflit armé
Le conseil de sécurité de l’union Européenne ( UE) a annoncé qu’il a reconduit ses mesures restrictives pour un an, sanctionnant huit nouvelles personnes en République démocratique du Congo.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié vendredi 08 décembre.
« Le 8 décembre 2022, le Conseil a renouvelé les mesures restrictives pour une année supplémentaire et a ajouté huit nouvelles personnes », précise le communiqué.
Dans le communiqué, le conseil souligne qu’il a renouvelé ses mesures restrictives compte tenu de la gravité de la situation en République démocratique du Congo pour une année supplémentaire, jusqu’au 12 décembre 2024.
« 24 personnes font actuellement l’objet d’un gel des avoirs et d’une interdiction de voyager vers l’UE. En outre, la fourniture de fonds, d’autres actifs financiers ou de ressources économiques, directement ou indirectement, à ou à leur profit est interdite », se décide-t-il.
La même source indique que ces mesures seront reconduites, ou modifiées le cas échéant, si le Conseil estime que leurs objectifs ne sont pas atteints.
« Le Conseil continuera de suivre de près la situation dans le pays. Il est prêt à inscrire sur la liste toute personne faisant obstacle à une solution consensuelle et pacifique aux prochaines élections en RDC, notamment par des actes de violence, de répression ou d’incitation à la violence, ou en portant atteinte à l’État de droit, ou impliquée dans de graves violations ou abus des droits de l’homme, comme ainsi que ceux responsables du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité, ou de l’incitation à la violence », peut-on lire dans le même communiqué.
Pour rappel, des mesures restrictives individuelles autonomes de l’UE en raison de la situation en RDC ont été adoptées par le Conseil pour la première fois en 2016 en réponse, notamment, à des violations des droits de l’homme et en faisant obstacle à une solution consensuelle et pacifique en vue des élections en RDC, notamment par des actes de la violence, la répression ou l’incitation à la violence, ou en portant atteinte à l’État de droit.