élections 2023: on pouvait jouer du football sur les artères de Kinshasa ce mercredi 20 décembre ( constat)
Les boulevards du 30 juin, Lumumba, Triomphal, Sendwe, ainsi les avenues Etienne Tshisekedi ( ex Huilerie), de Libération ( ex 24 novembre) Nguma et toutes les autres artères de Kinshasa, où les bouchons sont devenues une routine dans la capitale Congolaise, ont pouvait y jouer du football, ce mercredi 20 décembre, date à laquelle se tiennent les élections en République Démocratique du Congo.
Pas trop de vrombissement de moteurs, un véhicule passe après une ou deux minutes, les Policiers Routiers, dit Roulages à Kinshasa, ont pu respirer à ce jour des élections, où tous les Congolais ou presque en âge de voter, ont déferlé les centres de vote, installés dans des écoles.
Même sur les arrêts qui grouillent de monde, il y avait un dessert. Sur pont Matete, dans la commune qui porte le même nom, c’est un silence assourdissant. Seuls quelques conducteurs de taxi-moto qui tentent de marauder les passants, qui sont à compter au bout de doigts. Même situation constatée à la 17ème rue, jusqu’à la 1ère rue commune de Limete, à sa frontière avec la commune de Barumbu.
Des courses qui mettent des heures entières à cause des embouteillages, n’ont duré que des minutes. «J’ai quitté Pont Matete à 16 heures 30 minutes, je suis arrivé au rond-point Étienne Tshisekedi à 16h37′, donc je n’ai fait que 7 minutes à moto», témoigne un passant au flanc droit du rond point Etienne Tshisekedi, ex Huilerie, situé dans la commune de Lingwala, à quelques encablures de la Gombe, centre des institutions du pays.
Les Kinois, eux, ont massivement répondu présents aux différents centres de la CENI à la capitale, pour remplir leur droit civique. Malgré les contraintes d’ordre technique, l’arrivée tardive des kits électoraux dans les bureaux, jeunes et vieux ont accepté de faire le pied de grue pour se choisir leur dirigeant et leurs représentants. La pluie vespérale n’a pas non plus pu faire reculer ces Kinois déterminer à voter pour la 4ème fois.
Samyr LUKOMBO, de retour du district de Mont-Amba