LOMAMI : 3 étudiants de l’université de Mwene-Ditu transférés au parquet pour contrefaçon des bordereaux
Trois(3) étudiants de l’Université de Mwene Ditu ont été mis à la disposition du parquet près le tribunal de paix de Mwene Ditu pour contrefaçon des bordereaux de paiement bancaire des frais académiques.
Ces trois apprenants, dont deux filles et un garçon, sont à la tête d’une bande de fabrication des preuves de paiement, démantelée pae la banque et par cet établissement d’enseignement universitaire.
Selon l’administrateur du budget de l’université de Mwene-Ditu ( l’UMD) qui confirme cette information à NEWS.cd, ce n’est que le début. Plus que déterminé, le chef des travaux et doctorant, Me Félix Mukadi, annonce l’ouverture des investigations pour mettre la main sur tous les auteurs de ses actes de fraude. « Avec la banque, nous continuons les enquêtes sur ce réseau afin de le démanteler », rassure-t-il.
D’après nos sources , ces trois étudiants aux arrêts auraient produit des faux bordereaux pour plusieurs étudiants. « Nous appelons les parents et les étudiants à la vigilance. Les premiers doivent faire le suivi des paiements de leurs enfants et les seconds doivent éviter d’envoyer leurs camarades payer pour eux à la banque », insiste Félix Mukadi.
Cette alerte du comité de gestion de l’UMD arrive à point nommé . D’après des témoignages, certains étudiants se contentent des preuves de paiement faits pour eux par leurs collègues.
«En cette période de vache maigre, un pareil scénario irait impacter négativement la vie des étudiants victimes. Là-dessus, l’on signale à votre média qu’un contrôle comptable interne devrait démarrer d’ici-là à l’université de Mwene Ditu. Le comité de gestion du professeur ordinaire et recteur, Innocent Tshibangu Muamba, tiendrait à comparer le cash en banque et les preuves de paiement fournies par les étudiants», nous dit un membre de l’administration, qui a requis l’anonymat.
Ces étudiants présumés fabricants des fausses preuves des paiements bancaires a l’Université de Mwene Ditu, sont passibles à l’infraction de faux en écriture, faux et usage de faux et association des malfaiteurs.
ARIEL MALEKA, Lomami.