Kinshasa : Le gouvernement condamne fermement les attaques contre la MONUSCO
Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a convoqué samedi une réunion de sécurité urgente pour faire face aux récentes attaques perpétrées en République démocratique du Congo (RDC) contre le personnel et les véhicules de la MONUSCO ainsi que les installations de certaines chancelleries étrangères.
Dans un tweet relayé par le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le gouvernement a vivement condamné ces actes de violence.
Ces attaques, qui ont ciblé à la fois la mission de maintien de la paix des Nations unies et les représentations diplomatiques étrangères, suscitent l’indignation et soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité dans la région.
« Le gouvernement condamne avec force ces actes de violence », a affirmé le porte-parole du gouvernement.
Selon lui, les attaques contre la MONUSCO et les actes de violence dirigés contre les chancelleries étrangères représentent une menace sérieuse pour la stabilité et la sécurité non seulement de la RDC, mais aussi de toute la région.
Alors que les autorités congolaises collaborent étroitement avec les organismes de sécurité nationaux et internationaux pour enquêter sur ces incidents et traduire les responsables en justice, le gouvernement reste inébranlable dans son engagement à protéger le personnel de la MONUSCO et les représentants étrangers.
Le gouvernement de la RDC réaffirme ainsi son engagement à garantir la sécurité de toutes les missions diplomatiques présentes sur son territoire, ainsi que celle des organisations internationales qui travaillent pour la paix et le développement dans le pays.
Samedi aux dernières heures de la journée à Kinshasa, les habitants ont brûlé deux véhicules de la Monusco en protestation du silence de la communauté internationale sur les tueries à l’Est de la République démocratique du Congo et pour complicité d’horreur qu’impose la rébellion M23 soutenue par l’armée Rwandaise dans la région.
Pascal Nduyiri