A LA UNESECURITE

La population doit se méfier des rumeurs sur réseaux sociaux pour ne pas jouer le jeu de l’ennemi (Félix Tshisekedi)

Lors d’une réunion à la cité de l’Union Africaine, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a appelé les Congolais à se méfier des rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux.

Il a souligné l’importance de ne pas jouer le jeu de l’ennemi et de ne pas propager de fausses informations. Ces déclarations interviennent dans un contexte de détérioration de la situation sécuritaire au Nord-Kivu, avec la prise de la cité de Kanyabayonga par les combattants du M23, appuyés par l’armée rwandaise.

Le Conseil supérieur de la Défense a reconnu cette détérioration de la situation et a proposé des perspectives et des mesures pour rétablir rapidement l’ordre et reprendre le contrôle des localités occupées par les forces rwandaises.

Le gouvernement a tenu une réunion de près de 3 heures pour discuter de ces questions, avec la participation de la Première Ministre Judith Simnwa, du Ministre de la Défense et des hauts gradés militaires.

Le président Tshisekedi a également rendu hommage aux soldats qui se trouvent sur les différentes lignes de front, dans leur lutte pour la cause nationale. Il a appelé tous les Congolais à faire preuve de solidarité envers les populations directement touchées par les événements en cours.

Depuis le début de la guerre, de nombreuses rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, entraînant une méfiance de la part des civils envers certains officiers militaires, qui sont souvent accusés de faciliter l’avancée du M23 dans certaines zones.

Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, relayant les propos du chef de l’État, a souligné l’importance de ne pas se laisser influencer par ces rumeurs et de ne pas jouer le jeu de l’ennemi.

Dans la journée de samedi, les combattants du M23 ont pris le contrôle de nouvelles localités le long de la route nationale nº2. Cette situation a entraîné de nouveaux déplacements de civils vers des zones censées être sécurisées.

Pascal NDUYIRI,au Nord-Kivu

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