POLITIQUE

Kasaï : Le gouverneur Crispin Mukendi fait participer tous les territoires de la province dans son gouvernement

C’est depuis Mercredi, 17 Juillet 2024, que le gouverneur Crispin Mukendi a rendu public son premier Gouvernement. Il a cependant, équilibré la formation de son gouvernement avec la représentativité des 5 territoires et la ville de Tshikapa . Précise Clementus Lusamba son attaché de presse !

«Étant donné que la province du Kasaï interne plusieurs communautés, un gouvernement provincial n’est pas éligible à plus de dix (10) postes ministériels conformément à l’article 198 de la constitution à son alinéa 5, telque modifié par l’article 1er de la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo» . Évoque Lusamba Lua Mbombo !

Il indique qu’au troisième alinéa de cet article, la constitution attribue le pouvoir au gouverneur de nommer les élus Provinciaux dans son gouvernement.

«Les ministres provinciaux sont désignés par le Gouverneur au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale». Dit-il !

Puis, «le nombre de ministres provinciaux ne peut dépasser dix ». Peut-on lire à ce même article à son alinéa 5 évoqué par Clementus Lusamba. Pour lui, Ce principe semble être ignoré par un groupe de la population du Kasaï. Eu égard à ce qui précède, le premier gouvernement Mukendi est assurée par une représentativité sur le plan politique et territoriale.

«Sur la liste, la représentativité des partis politiques est belle et bien assurée, avec UDPS 3, DTC 2, AFDC 2, CAAC 1, 2ATDC 1 et UNC 1. Certes, on note par ailleurs la représentativité des 5 territoires et la ville de Tshikapa avec Territoire qui ont 5, Ilebo 1, Luebo 1, Mweka 2 et Dekese 1». A-t-il souligné !

En définitive, Clementus Lusamba a au nom de la cellule de communication Gouvernorale du Kasaï, invité par ailleurs toute la population à se méfier de l’intox et s’aligner derrière l’actuel chef de l’exécutif provincial qui se bat pour le social, la paix, l’unité et cohabitation pacifique des kasaïens.

«Ce n’est pas seulement au ministère que l’on doit développer le Kasaï. Le Gouvernement n’est pas formé sur base des communautés et leurs compositions linguistiques, mais sur base de la représentativité territoriale et politique du Kasaï. Donnons la chance aux nominés». Conclut-il !

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