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Urgence à Goma : Le chef de l’État appelé à sauver la 3e Église Malkia Wa Ubembe

Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, est au centre d’une controverse majeure concernant la spoliation d’une concession appartenant à la 3ème Église Malkia Wa Ubembe. Dans une déclaration officielle transmise ce lundi, Wahise’elewa Neno 2, représentant légal de l’église, a dénoncé des actes qu’il qualifie de graves atteintes aux droits garantis par la constitution.

Une communauté religieuse menacéeLa concession en question, d’une superficie de 400 mètres sur 157, accueille depuis plus de 40 ans cette communauté religieuse. Wahise’elewa Neno 2 accuse Vanny Bishweka, un homme d’affaires influent, de manœuvrer en collusion avec le gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, pour déguerpir les fidèles et fermer l’église.

« Monsieur Vanny Bishweka s’appuie sur des documents récents, visiblement obtenus de manière frauduleuse, pour revendiquer la propriété de cette concession historique, alors que nous disposons de titres de propriété datant de 1982 », a affirmé Wahise’elewa Neno 2, tout en pointant du doigt la corruption qui gangrène l’appareil judiciaire de Goma.

Un appel à Félix TshisekediLe représentant légal de l’église appelle à l’intervention urgente du président Félix Tshisekedi pour protéger cette institution religieuse et mettre fin à ce qu’il qualifie de « manigances frauduleuses ». Cet appel survient dans un contexte où plusieurs députés nationaux avaient déjà exprimé leurs préoccupations quant à la gestion du Nord-Kivu sous l’état de siège. Ils avaient notamment dénoncé des cas de spoliations, de détournements financiers et une gestion opaque de la province par le général Cirimwami.

Une affaire qui illustre des enjeux plus largesLa situation illustre les défis auxquels sont confrontées les communautés religieuses et les propriétaires fonciers dans une province en proie à des tensions politiques et militaires. Ce dossier pourrait devenir un test pour la capacité des autorités nationales à garantir la justice et la protection des droits des citoyens face à des abus de pouvoir.

La mobilisation de la communauté et des autorités nationales sera déterminante pour résoudre cette crise et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions locales et nationales.

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