Reprise des travaux de l’Arena : Nicolas Kazadi, une gestion réhabilitée selon ses proches collaborateurs
La reprise des travaux de construction de l’Arena de Kinshasa, annoncée récemment, met en lumière un projet qui, pendant plusieurs mois, avait été au cœur de polémiques. Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances, avait fait l’objet d’accusations de mauvaise gestion, notamment de surfacturation, visant à fragiliser son image publique. Aujourd’hui, ces accusations sont remises en question, selon plusieurs proches collaborateurs de l’ancien ministre, qui défendent son bilan dans la gestion de ce projet stratégique.
C’est à travers une édition spéciale de Top Congo FM que les Congolais ont appris la reprise des travaux de l’Arena, après plus de six mois d’arrêt consécutifs à un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Cette annonce intervient dans un contexte où le chantier était suspendu, alimentant des critiques à l’encontre de l’ancien titulaire du ministère des Finances.
Une délégation conduite par l’actuel ministre des Finances, Doudou Fwamba, le ministre d’État chargé de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando, et l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, a effectué une visite sur le site, accompagnée de Thuran Mildon, responsable de la société Milvest. Selon les observations rapportées lors de cette visite, les travaux avancent désormais dans un climat plus serein, ce qui vient, selon les proches de Nicolas Kazadi, réhabiliter l’intégrité de sa gestion initiale.
À l’époque de l’arrêt des travaux, Nicolas Kazadi avait été accusé de surfacturation et de gestion opaque. Cependant, ses collaborateurs assurent qu’aucune anomalie majeure n’a été constatée à ce jour. Selon ces derniers, l’ancien ministre a, au contraire, permis à l’État congolais d’économiser plus de 50 millions de dollars sur le coût total du projet, estimé à 104 millions USD.
Ils soulignent également que Milvest, l’entreprise en charge de la réalisation de l’Arena, avait préfinancé les travaux à hauteur de 65 millions USD, ce qui a entraîné le blocage de 1 300 conteneurs par l’IGF. Ce blocage, d’après eux, a non seulement ralenti le chantier, mais également nui à l’image de l’ancien ministre et à celle de l’État congolais à l’international.
Les partisans de Nicolas Kazadi estiment que ce projet illustre sa volonté de défendre les intérêts de la République. Selon eux, l’arrêt des travaux, largement médiatisé, aurait servi de prétexte à des attaques visant à écarter Kazadi du ministère des Finances lors de la récente formation du gouvernement. Cependant, la reprise des activités et l’absence de preuves confirmant les accusations initiales tendent, selon ses proches, à confirmer qu’il a piloté ce dossier avec professionnalisme et rigueur.
Cette reprise marque une étape cruciale dans la réalisation de l’Arena et met en lumière les défis liés à la gestion des grands projets d’infrastructure en RDC. Les collaborateurs de Nicolas Kazadi appellent à une lecture objective des faits, loin des accusations infondées et des querelles politiques, afin de permettre à la République démocratique du Congo de se concentrer sur l’essentiel : le développement et l’émergence.