Justice : l’arrestation de M. Merdi MAZENGO est liée à des faits de viol et à l’infraction d’imputation dommageable à l’endroit de Maître Samuel MBEMBA (Communication)
La cellule de communication de Maître Samuel MBEMBA KABUYA a réagi aux publications faites par le parti politique Envol, accusant le vice-ministre en charge de la justice d’être à la base de l’arrestation de l’un de ses cadres, Merdi MAZENGO.
Dans une communication faite ce mardi 31 Décembre 2024, les proches du vice-ministre de la justice affirme que le cadre du parti de Delly Sesanga a été arrêté pour deux raisons :
« La cellule de communication de Maître Samuel MBEMBA KABUYA informe l’opinion que l’arrestation de Monsieur Merdi MAZENGO est liée, d’une part, à des faits de viol commis par ce dernier en juillet 2024 et, d’autre part, à l’infraction d’imputation dommageable qu’il a commise à l’endroit de Maître Samuel MBEMBA KABUYA à travers les réseaux sociaux, et pour lesquels il était en fuite à Brazzaville. », a fait savoir la cellule de communication.
Et d’ajouter :
« S’agissant de cette dernière infraction, Monsieur Merdi MAZENGO avait publié, le 23 octobre 2024, sur les réseaux sociaux que « le faux Député Israél BONDO était premier suppléant de Samuel MBEMBA et que ce dernier était révolté de se voir remplacé par la fille du Vice-Ministre à l’Assemblée nationale» . Ce qui est totalement faux. »
Notre source renchérit que « Merdi MAZENGO a enchaîné, durant pratiquement une semaine, son lynchage médiatique, allant jusqu’à soutenir que « Samuel MBEMBA ne répondait pas à ses publications parce qu’il était incapable de faire face à ses révélations accablantes. Ces publications sont encore présentes sur les comptes réseaux sociaux de Merdi MAZENGO. »
Face à ce qu’ils qualifient d’acharnement, les proches du vice-ministre de la justice se réservent le droit de saisir la justice.
« Quant à l’acharnement médiatique dont Maître Samuel MBEMBA KABUYA fait l’objet de la part du parti ENVOL qui, à priori, n’est pas concerné dans cette affaire, nos avocats n’excluent pas la possibilité d’une plainte contre le responsable statutaire de ce parti politique si cela continue », ont-ils ajouté.