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« Arme à la main » : Le général Chirimwami meurt en défendant la patrie

Le Conseil supérieur de la défense, présidé cet après-midi par le Président Félix Antoine Tshisekedi, a confirmé le décès du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général major Peter Chirimwami. Selon les déclarations officielles, il est mort « arme à la main », en pleine opération contre les rebelles du M23, témoignant de son engagement jusqu’à son dernier souffle pour défendre l’intégrité du territoire congolais.

Le général Chirimwami était une figure clé dans la lutte pour stabiliser la province du Nord-Kivu, en proie à une recrudescence des attaques du groupe armé M23. Sa mort constitue une perte énorme pour les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le peuple congolais, qui voient en lui un symbole de bravoure et de dévouement.

Face à cette tragédie, l’armée congolaise a exhorté ses troupes à intensifier la riposte contre l’agresseur. « La meilleure façon de venger le général Chirimwami est de repousser l’ennemi et de récupérer toutes les localités qu’il occupe », a déclaré un porte-parole militaire.

Le Conseil supérieur de la défense a également souligné l’urgence de mobiliser davantage de moyens pour renforcer les positions des FARDC et mettre fin à l’avancée du M23 dans l’est du pays.

La mort du général Chirimwami rappelle les sacrifices consentis par les soldats congolais sur le front pour protéger la souveraineté nationale.

Alors que le Nord-Kivu est en état de choc, les autorités appellent la population à l’unité et à la vigilance face à la désinformation propagée sur les réseaux sociaux. Le gouvernement a promis de poursuivre sans relâche les efforts pour ramener la paix dans cette région meurtrie par les conflits.

Le décès de Peter Chirimwami marque une page sombre de la lutte pour la paix dans l’est de la RDC, mais il constitue aussi un appel à tous les Congolais à rester solidaires dans cette bataille pour l’avenir du pays.

Abudu Yawolo

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