Ituri : situation humanitaire chaotique, les humanitaires appelés à l’aide à Djugu
La situation humanitaire est alarmante actuellement dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri après les récentes attaques des miliciens de la coopérative pour le développement du Congo, CODECO en sigle.
Cette révélation est de Charité Banza, un activiste de droits humains dans la zone.
« La crise humanitaire dans le territoire de Djugu en général, particulièrement dans la chefferie de Bahema Nord, est catastrophique » a révélé Charité Banza à NEWS.CD.
Selon cet activiste de droits humains qui pointe du doigt accusateur la milice CODECO, la population civile ne sait plus s’approvisionner en vivre car toutes les accès aux champs et à d’autres agglomérations étant coupées par les miliciens.
« Vous savez depuis que les miliciens de CODECO ont repris avec un nouveau cycle de la violence, la population de la chefferie de Bahema Nord en particulier, ne met pas les pieds dans les champs et puis ma route qu’ils fréquentaient du côté de Largo descendre juste par Tshe et Saliboko, … Et descendre sur Bunia, cette route a été carrément bloquée par la milice CODECO » a-t-il laissé entendre.
Les humanitaires qui intervenaient dans la zone venaient aussi de faire un bon moment sans y être, une situation qui ne fait qu’augmenter le désespoir de la population.
« Le PAM qui assistait notre population en vivre, il y a quelques mois , que ce vivre ne pas encore visible ce qui fait maintenant que les gens commencent à même mourir de faim » a précisé Charité Banza à news.cd.
Une assistance humanitaire en vivre est une nécessité et une urgence pour la population de la chefferie de Bahema Nord dans le territoire de Djugu.
« Nous demandons aux gens de bonne volonté de secourir la population civile déplacée de site de Rhoo et de DJANGI ainsi que de celle de Tcho directement en vivre » a-t-il plaidé.
Pour rappel, pas plus tard qu’à la fin du mois de février, les miliciens de CODECO ont attaqué plusieurs villages du territoire de Djugu entraînant les décès de plusieurs civiles et le déplacement de plusieurs autres.
Zephani Ngahangondi