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AFC/M23 : « Si j’étais complice, la situation serait bien différente, qu’il apporte des preuves de ses accusations » Joseph Kabila à Tshisekedi

L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a répondu avec un sourire aux accusations portées contre lui par l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui l’accuse d’être à l’origine du mouvement rebelle M23/AFC.

Face aux journalistes, l’ex-chef d’État, connu pour sa maîtrise des systèmes militaires et sécuritaires, a ironisé sur ces allégations en déclarant :

« Si j’étais complice du M23/AFC, la situation serait différente de ce qu’elle est actuellement. Demandez au président Tshisekedi de vous fournir des preuves de ses allégations. »

Un sous-entendu lourd de sens. Fort de son passé militaire et de son expérience dans la gestion des conflits armés, Joseph Kabila laisse entendre qu’il aurait su mieux contrôler la situation s’il en avait réellement été l’architecte. Sa déclaration, accompagnée d’un sourire presque moqueur, traduit une forme de défiance face aux accusations de Félix Tshisekedi.

Ancien chef des armées, Kabila a dirigé la RDC pendant près de deux décennies, période marquée par plusieurs conflits à l’Est du pays. Sa réponse semble donc être une façon de rappeler son expérience en matière de gestion militaire, sous-entendant que, s’il avait réellement été impliqué, l’issue du conflit aurait été toute autre.

Dans un contexte où la situation sécuritaire à l’Est ne cesse de se dégrader, cette déclaration de Kabila alimente le débat sur la responsabilité des uns et des autres. Pendant ce temps, la population congolaise attend toujours une solution concrète et durable à cette crise qui dure depuis trop longtemps.

Abudu Yawolo

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