22 ans après sa mort, l’UDPS/Kibassa rend hommage à Frédéric Kibassa Maliba, figure emblématique de la démocratie congolaise

Kinshasa, le 5 avril 2025 — « Les grands esprits restent immortels. » Cette maxime a trouvé tout son sens ce samedi au siège de l’UDPS/Kibassa, où une messe de Requiem a été célébrée à l’occasion du 22e anniversaire de la disparition de Frédéric Kibassa Maliba, ancien ministre et l’un des pionniers du combat pour la démocratie en République Démocratique du Congo.

Dans une ambiance empreinte d’émotion et de recueillement, militants, membres de la famille, cadres du parti et figures historiques de l’opposition congolaise se sont réunis pour saluer la mémoire de celui que beaucoup considèrent comme un héros national.
Le prêtre officiant a, dans son homélie, invité les participants à ne pas laisser mourir l’idéal pour lequel Frédéric Kibassa s’est battu : « perpétuer l’héritage des pionniers de la démocratie congolaise est un devoir de mémoire et d’engagement pour les générations présentes. »

La cérémonie a été ponctuée par la lecture de la biographie du défunt et des témoignages poignants. Jacqueline Kibassa, l’une de ses filles, a rappelé combien son père a souvent été incompris, mais qu’il demeure pour elle un modèle de courage et de résilience.
Alain Kyungu, haut cadre de l’UDPS/Kibassa, a, pour sa part, réaffirmé la fidélité du parti à l’idéologie des fondateurs : « Nous restons attachés à l’unité et aux principes que Kibassa Maliba et ses compagnons, dont Etienne Tshisekedi, ont défendus face à la dictature de Mobutu. »

Parmi les Fondateurs, Lumbu Maloba Ndiba, l’un des membres Fondateurs de l’udps, a exhorté les Congolais à garder vivant le flambeau de cette lutte entamée il y a plus de deux décennies. « Se souvenir de Kibassa, c’est refuser l’amnésie politique et honorer ceux qui ont donné de leur vie pour notre liberté. »
Frédéric Kibassa Maliba reste, aux yeux de nombreux Congolais, l’un des symboles de la résistance pacifique et de l’engagement politique en faveur d’un État de droit. Son nom reste étroitement lié à celui d’Étienne Tshisekedi, avec qui il a mené un long combat pour le multipartisme et la démocratie.