Ituri : pénurie de denrées alimentaires a Irumu, les ministères de l’Intérieur, du développement rural et de l’agriculture, pêche et élevage chargés

Les denrées alimentaires sont devenues trop rares sur le marché dans le territoire d’Irumu en province de l’Ituri dans l’est de la République démocratique du Congo.
Selon la Nouvelle Société Civile Congolaise en territoire d’Irumu, plusieurs facteurs sont à la base de cette pénurie, notamment l’insécurité orchestrée par les rebelles ougandais des ADF MTM d’un côté, et le manque d’investissement dans le secteur d’agriculture dans ce territoire de l’autre côté.
De la chefferie des Walese Vonkutu à la chefferie des Banyali Tchabi passant par la chefferie des Basili, les attaques des présumés ADF ont empêchés la population à pratiquer l’agriculture dans cette zone.
« Depuis 2021, les rebelles ADF ont attaqué la chefferie des Walese Vonkutu au groupement Bandavilemba, depuis ce temps les agriculteurs non pas accès à leurs champs, le peu des aliments sont retrouvés à la proximité des villages, mais dans la profondeur où on retrouvaient plus d’aliments la population n’a plus accès » a confié Mechack Mutuka premier vice coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise en territoire d’Irumu à news.cd
Selon la même source, c’est le territoire d’Irumu qui alimente la ville de Bunia capitale provinciale de l’Ituri, la cité d’Oicha dans le territoire de Beni, les villes de Beni et Butembo dans la province du Nord Kivu, mais aussi une partie du territoire de Mambasa, ce qui justifie la rareté des aliments sur le marché.
« Le groupement Bandavilemba produisait plus et ravitaillait presque 4 villes Beni, Bunia, Oicha et Butembo, et même le territoire de Mambasa, quand l’ADF a récupéré ce groupement, il est difficile pour la population de faire le champ, c’est ainsi que vous voyez aujourd’hui la rareté des produits champêtre sur les marchés » déclare la nouvelle société civile congolaise en Irumu.
Pour résoudre cette situation, le gouvernement est appelé à travailler pour restaurer la sécurité et permettre à la population de faire des activités champêtres dans ce territoire.
« Que le gouvernement stabilise cette partie du territoire d’Irumu, pour que les prix de denrées alimentaires basse sur le marché » ajoute Mechack Mutuka.
À en croire cette structure citoyenne, les ministères du développement rural et de l’agriculture, pêche et élevage doivent investir dans la création des plantations dans le territoire d’Irumu pour contribuer à la sécurité alimentaire et à la stabilisation des prix des denrées alimentaires sur les marchés.
« La production de la population ne doit pas suffire, que le ministère de développement rural et de l’agriculture pêche et élevage créé des plantations dans le territoire d’Irumu pour augmenter la production et aider à diminuer le prix » a-t-il conclu.
Ici, dessous, soulignons, qu’il s’observe la rareté des produits agricoles sur les marchés dans le territoire d’Irumu augmentant considérablement le prix sur les marchés.
Zephani Ngahangondi