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Le PPRD reprend officiellement ses activités après la levée d’office de sa suspension

Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sort du silence et reprend ses activités politiques, après ce qu’il qualifie d’ »injustice légale et politique ». Suspendu le 19 avril dernier par décision du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, le parti fondé par l’ancien président Joseph Kabila dénonce une « persécution ciblée » et une mesure « arbitraire » prise en dehors du cadre constitutionnel.

La mesure du gouvernement invoquait l’article 29 de la loi n°04/002 du 15 mars 2004, permettant de suspendre un parti pour une durée maximale de 15 jours, en cas de menace à l’ordre public. Or, aucune décision judiciaire n’est venue confirmer cette suspension dans le délai légal imparti. Résultat : la suspension est levée d’office depuis le 6 mai, en vertu du troisième alinéa de cette même disposition légale.

Refusant de céder à la provocation, le PPRD indique avoir volontairement choisi la voie du droit et du recours administratif. « Nous ne sommes pas un mouvement insurrectionnel », souligne la déclaration officielle. Le parti appelle à la paix, mais aussi au respect de la loi et de la démocratie.

Dans son communiqué, le parti dénonce une « chasse aux sorcières » qui viserait l’ancien président Kabila, sa famille politique et biologique. Il estime que la suspension avait pour but de le fragiliser, sans fondement sérieux.

Le secrétariat permanent du PPRD informe tous ses membres, à travers les exécutifs fédéraux et les structures de base, de la reprise officielle des activités sur toute l’étendue du territoire. Le parti appelle à la mobilisation, dans le strict respect de la Constitution.

« Que vive la République Démocratique du Congo. Que vive le PPRD. PPRD viva, viva, viva ! », conclut le message du parti, qui entend réaffirmer sa présence sur l’échiquier politique congolais, tout en se positionnant comme un acteur de la stabilité et du respect de l’ordre légal.

Abudu Yawolo

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