RDC : « José Makila Sumanda, une conscience républicaine au service de la démocratie » (cellule de communication aux affabulations de l’honorable sénateur Christophe Lutundula.)

Réaction de la cellule de communication de l’honorable José MAKILA SUMANDA aux affabulations de l’honorable sénateur Christophe Lutundula.
José Makila Sumanda, une conscience républicaine au service de la démocratie
Dans le tumulte politique ambiant, où les repères vacillent sous la pression des ambitions personnelles, certaines figures demeurent inébranlables par la constance de leur engagement républicain. José Makila Sumanda est de celles-là. Homme d’État dans l’âme, il s’est toujours illustré par un attachement rigoureux à la préservation des acquis démocratiques, patiemment et douloureusement arrachés au fil des décennies.
Son passage au ministère des Transports et Voies de Communication demeure une parenthèse d’orthodoxie administrative dans un paysage institutionnel souvent en proie à l’arbitraire. Aucun de ses successeurs n’a, à ce jour, su incarner avec autant de fermeté, de vision et de probité la rigueur qu’exige cette charge stratégique pour le pays. Son bilan, salué même par ses détracteurs les plus modérés, reste un repère d’efficience et de responsabilité publique.
Concernant le projet de construction de l’aérogare de Ndjili, le rapport d’enquête établi par une commission mixte interministerielle–IGF, transmis au Vice-Premier ministre des Transports par le Ministre des Finances (Production n° 1715 CAB/MIN.FINANCES/COOP/YMM/2022 du 15 août 2022), atteste clairement que l’honorable José Makila Sumanda, alors Vice-Premier ministre, n’a jamais touché un seul dollar lié à ce projet. Son orthodoxie de gestion est donc clairement établie.
S’agissant de l’ONATRA, il convient de préciser que José Makila Sumanda en était le Président du Conseil d’Administration (PCA), sans intervenir dans la gestion quotidienne. Il assumait exclusivement un rôle d’orientation et de supervision stratégique. Sa suspension, politiquement motivée, a été jugée illégale par le Conseil d’État, qui lui a entièrement restitué ses droits.
Si réellement il avait des « cadavres dans le placard », pourquoi le régime actuel continue-t-il à le solliciter avec insistance ? En homme de principe, son refus reste sans appel.
Face aux polémiques récentes, les faits doivent être rétablis avec sérénité : José Makila n’a jamais versé dans la haine, ni dans l’invective gratuite. Sa réaction à l’endroit de Christophe Lutundula ne relevait pas d’un ressentiment personnel, mais d’un rappel salutaire au bon sens et à l’esprit d’État. Loin des emportements partisans, il a souligné que toute action publique doit s’inscrire dans une éthique de responsabilité, et non dans une logique de persécution.
Avec une intégrité jamais démentie, il met au défi quiconque détiendrait la moindre preuve de malversation à son encontre de la rendre publique. Une posture courageuse, qui témoigne non seulement de sa transparence, mais aussi de son refus de céder aux manœuvres de diversion d’un régime à court d’arguments.
Quant à Joseph Kabila Kabange, il incarne une époque de stabilité, de reconstruction nationale et de consolidation démocratique, que nul révisionnisme politique ne saurait effacer. Loin des tentatives actuelles de délégitimation, il demeure un symbole vivant de la souveraineté nationale et de la paix retrouvée. Toute initiative visant à le vilipender constitue non seulement une entorse à l’ordre républicain, mais aussi une tentative désespérée de masquer les échecs patents de ceux qui gouvernent aujourd’hui sans cap.
Les dérives du pouvoir actuel ne sauraient trouver refuge dans la figure de Joseph Kabila. Ce serait insulter la mémoire institutionnelle et illustrer une fuite en avant indigne d’un État qui se veut démocratique.
L’Histoire, dans sa lucidité implacable, saura séparer les hommes de devoir des calculateurs de circonstance.



