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Interdiction de parler de Kabila : les internautes tournent la mesure du CSAC en dérision

Alors que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a formellement interdit aux médias et journalistes de diffuser, commenter ou même évoquer Joseph Kabila et les responsables du PPRD, la toile s’est embrasée, transformant cette décision en sujet de dérision nationale.

Des internautes, farceurs et ingénieux, ont trouvé des moyens détournés pour évoquer l’ancien président : certains écrivent son nom en phonétique (« Ka-Bee-La »), d’autres utilisent des métaphores ou des emojis reconnaissables pour contourner la censure. Résultat : l’image de Kabila est devenue virale, notamment en ce jour du 4 juin qui coïncide avec son anniversaire… et celui de sa sœur jumelle.

Dans un apparent pied de nez à la décision du CSAC, même la RTNC, chaîne publique a relayé tard dans la nuit des informations liées à l’ancien président. Plusieurs journalistes, notamment ceux en exil ou basés à l’étranger, ont ignoré la directive, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression.

Pour nombre d’observateurs, cette mesure est non seulement controversée mais mal calibrée : « interdire un ancien chef d’État, c’est raviver sa présence dans l’imaginaire collectif », commente un analyste politique. Les réactions ne faiblissent pas, et la controverse pourrait bien relancer le débat sur les dérives autoritaires du pouvoir en place.

Abudu Yawolo

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