Inquiétudes sécuritaires à Kinshasa : Raphaël Kebongo alerte, Tshisekedi réagit

La question de l’insécurité à Kinshasa, notamment dans la commune de Masina, s’est imposée dans le débat public ces derniers jours. Le député provincial Raphaël Kebongo, élu de cette commune, avait porté récemment une motion d’information à l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), décrivant une situation alarmante sur le terrain.

Cette démarche, qui se voulait un signal d’alerte, a trouvé écho au plus haut niveau. En effet, au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 6 juin, le Président Félix Tshisekedi s’est dit préoccupé par la recrudescence des actes de banditisme dans la capitale, évoquant des mesures urgentes à mettre en place.

Si aucune déclaration officielle ne fait directement lien entre l’intervention du député et la sortie présidentielle, la proximité temporelle entre les deux événements laisse penser à une certaine convergence de préoccupations.

Pour l’instant, aucun détail précis n’a été communiqué sur les mesures à prendre. Mais sur le terrain, les habitants de Masina, confrontés à des agressions nocturnes et des braquages à répétition, attendent des actions concrètes.

Raphaël Kebongo, en portant à la tribune les préoccupations de ses électeurs, semble avoir joué son rôle de relais. Mais l’impact réel de son intervention dépendra désormais de la suite qui sera donnée au niveau exécutif.

Dans une ville où les alertes sécuritaires sont fréquentes, ce cas soulève aussi une autre question : celle de la coordination entre les différents niveaux de pouvoir pour des réponses plus rapides et efficaces aux problèmes des citoyens.

Abudu Yawolo