ASSEMBLÉE NATIONALE AU BORD DU CHAOS. Incompétence, crise politique et grève des administratifs : TSHILUMBAYI pointé du doigt ! (John Mutand Kiabula)

L’Assemblée nationale vie des jours sulfureux, depuis la démission de son Président, le très controversé Vital Kamerhe. Il s’entrelacent incompétence, crise politique et grève des administratifs à la seule responsabilité de celui que les honorables Députés, Élus légitimes du peuple congolais, désignent comme problème insoluble, à savoir : l’honorable 1er vice-président TSHILUMBAYI, le complice du Président démissionnaire.
Cette situation malheureuse plonge la chambre basse du parlement dans le chaos, dénoncent les honorables Députés, craignant les jours sombres, si l’ordre n’est pas rétabli rapidement.
- Incompétence
Depuis que l’honorable 1er vice-président TSHILUMBAYI a pris le règne de l’Assemblée nationale, en tant que président intérimaire, notre hémicycle ressemble de plus en plus à un navire dont le commandement est tenu par un amateur patenté, rendant inévitable le destin tragique semblable à celui de Titanic. Les honorables Députés déplorent l’incompétence notoire dans le chef de TSHILUMBAYI, en ceci qu’il accuse des lacunes sérieuses dans la conduite des plénières. À vrai dire, l’honorable 1er vice-président de l’Assemblée nationale TSHILUMBAYI fait preuve d’amateurisme inacceptable, au perchoir.
- Crise politique
Au lendemain de la démission spectaculaire de son Président, honorable Vital Kamerhe, l’Assemblée nationale etait sensée mettre en branle le processus pour son remplacement. Entendre par là qu’un calendrier, programmant la date de l’élection et l’installation du nouveau Président de l’Assemblée nationale et celle du Rapporteur adjoint, devait être rendue publique. Et ceci, en principe, est sensé être la préoccupation majeure de l’honorable 1er vice-président TSHILUMBAYI, assumant l’intérim du Président.
En lieu et place, ce dernier se préoccupe sur sa personne égoïste, en mettant en place des subterfuges pour faire perdurer aussi longtemps que possible son intérim au perchoir, et ce contre la volonté des honorables Députés, Élus légitimes du peuple congolais. En témoigne bien la plénière du jeudi 02 septembre qui était caractérisée notamment par un véritable bras de fer entre les honorables Députés et le Président ad intérim TSHILUMBAYI, au sujet du calendrier fixant l’élection et l’installation du nouveau Président et du Rapporteur adjoint.
Bras de fer pendant lequel le Président a.i, l’honorable TSHILUMBAYI, par manque de tact, avait fait preuve d’une maladresse inacceptable, en exposant le Chef de l’État à l’idée selon laquelle ce dernier manipule à sa guise l’Assemblée nationale, remettant ainsi en cause le principe de séparation des pouvoirs dont le Chef de l’État témoigne pourtant un profond attachement.
En sus, les honorables Députés, Élus légitimes du peuple congolais, voient en l’honorable TSHILUMBAYI, Président à.i, le prolongement (en terme de gestion et de manque de loyauté vis-à-vis du Chef de la majorité parlementaire) de celui que la majorité parlementaire, par son retrait de confiance, avait poussée à la démission, à savoir Vital Kamerhe. L’intérim de TSHILUMBAYI est l’ombre de Kamerhe. Et les deux, contre la volonté de la majorité parlementaire, se préparent de placer à la tête de l’Assemblée nationale le ministre Aimé BOJI, le Beau-frère de KAMERHE.
- Grève des administratifs
Depuis une semaine, il s’observe une grogne sociale déclenchée par les Agents de l’administration de l’Assemblée nationale. En toile de fond, aux côtés des revendications de leurs droits reconnus par le Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale confisqué par le Président démissionnaire, Vital KAMERHE, les administratifs exigent également l’organisation de l’élection et l’installation du nouveau Président, celui qui sera investi du pouvoir légitime et légal pour apporter des solutions à leurs problèmes.
Ils ont raison, quand il faut considérer qu’il est non seulement dépassé par les événements mais, aussi, limité dans ses pouvoirs, en tant qu’intérimaire. Trouver des solutions pérennes à ce problème vital des administratifs n’est pas une compétence réglementaire reconnue à celui qui assure l’intérim du Président de l’Assemblée nationale.
À deux reprises, les administratifs sont déçus par son approche jugée inefficace et assez hasardeuse en termes des solutions proposées à leurs problèmes posés, après des échanges organisées dans la salle de spectacle du palais du peuple !
En conclusion, aujourd’hui le problème à l’Assemblée nationale a un nom désigné, à savoir : l’honorable 1er vice-président TSHILUMBAYI. Son incompétence avérée, remettant ainsi en cause son titre de Professeur, fait courir un grand risque de chavirement à la chambre basse du parlement. Il faut agir vite, pour sauver cette prestigieuse chambre.
Il va falloir organiser, en toute diligence, l’élection du Président de l’Assemblée nationale, de façon à permettre aux honorables Députés nationaux, Élus légitimes du peuple congolais, d’élire et d’installer un Président jouissant de la plénitude du pouvoir et de la compétence légale non seulement pour des solutions efficaces aux problèmes dont fait face la chambre basse du parlement mais, aussi, pour une gestion rigoureuse, transparente et orthodoxe de celle-ci, et ce à la grande des administratifs et du peuple congolais !
John Mutand Kiabula, analyste politique.