Affaire Sarah Ebabi : entre discipline militaire et appel à la clémence
L’arrestation de l’adjudante Sarah Ebabi, survenue le vendredi 24 octobre, continue de susciter une vague d’indignation et de débats passionnés sur les réseaux sociaux. Selon plusieurs sources proches de sa famille, la militaire est actuellement détenue à l’auditorat militaire pour une affaire liée à une photo privée diffusée sans son accord.
Tout serait parti d’un shooting photo réalisé dans le cadre des préparatifs de son mariage, une séance « save the date » durant laquelle elle apparaissait en tenue militaire, aux côtés de son futur époux. Mais la diffusion de cette image par un photographe, sans son autorisation, a déclenché une tempête.
En effet, le règlement militaire interdit strictement toute utilisation de l’uniforme dans des contextes personnels, civils ou commerciaux. Le ministère public aurait requis 10 ans de prison contre la jeune adjudante pour cette infraction, une peine jugée disproportionnée par une large partie de l’opinion.
Sur les réseaux sociaux, les appels à la clémence se multiplient. Beaucoup estiment que Sarah Ebabi n’avait aucune intention de nuire à l’institution militaire, plaidant pour une approche humaine et mesurée.
Entre le respect strict de la loi et la compréhension du contexte personnel, le cas Ebabi met en lumière un dilemme : faut-il punir pour l’exemple ou comprendre pour réhabiliter ?
Abudu Yawolo