Martin Fayulu : “La fraude planifiée et exécutée par la CENI est tellement flagrante et grossière que la République est aujourd’hui trahie ”
Le candidat malheureux à la présidentielle du 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, a estimé ce mercredi 10 janvier que la fraude planifiée et exécutée par la commission électorale nationale indépendante (CENI) est tellement flagrante et grossière que la République est aujourd’hui trahie.
Par voie de son compte X, anciennement Twitter , l’opposant a déclaré que le peuple congolais est humilié par la CENI et son président Denis Kadima qui ont systématiquement violé la Constitution et la loi électorale.
« La fraude planifiée et exécutée par la CENI est tellement flagrante et grossière que la République est aujourd’hui trahie. Le peuple congolais est humilié par M. Kadima et la CENI qui ont systématiquement violé la Constitution et la loi électorale », a-t-il écrit.
Le président de l’ECIDé s’est également questionné : « Au fait, qui a donné des machines à voter à des particuliers avec codes et mode opératoire? »
L’homme qui a fini troisième à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 après Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi, a également déploré le fait que les membres de la CENI ont englouti 1,3 milliard de dollars du trésor public dans un simulacre d’élections de la honte, aggravant ainsi la crise de légitimité dans le pays.
« Ils doivent être mis aux arrêts. Car, personne ne peut confisquer le droit du peuple congolais de choisir souverainement ses dirigeants au terme des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles. Honte aux fraudeurs! », a conclu l’opposant.
Sa déclaration intervient au lendemain de la confirmation par la cour constitutionnelle, de la réélection du président Félix Tshisekedi, proclamé vainqueur du scrutin présidentiel passé par la commission électorale nationale indépendante ( CENI) le 31 décembre de l’an dernier.
Martin Fayulu et les autres opposants dont Moïse Katumbi et Augustin Matata Ponyo avec quelques partis politiques de l’opposition et quelques leaders d’opinion avaient signé une déclaration conjointe le 06 janvier dernier, pour exiger l’annulation des élections générales du 20 décembre dernier.