SANTÉ

Variole de Singe : un nouveau variant “plus agressif” découvert en RDC

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Des chercheurs de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers en Belgique et de l’Institut national de recherche biomédicale de Kinshasa (INRB) ont découvert une mutation du virus de la variole du singe, autrement appelé Mpox.

Cette découverte a été rendue publique à l’issue d’une étude en prépublication qui n’a pas encore fait l’objet d’une évaluation par des pairs, a annoncé mardi l’agence Belga, cité par l’Agence Congolaise de Presse.

Cette souche du virus a été découverte à l’occasion d’une flambée de cas à Kamituga, une ville minière dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Elle (souche) “semble surtout transmissible par contact sexuel et pourrait s’étendre à des pays limitrophes via des travailleurs du sexe et des mineurs”, ont précisé les chercheurs.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, d’autant qu’il ne peut être détecté par certains tests PCR.

En 2022, un variant du virus de la variole du singe avait provoqué une épidémie qui s’était propagée dans plusieurs pays dans le monde et notamment en Belgique.

Le nouveau variant à son origine s’est rapidement disséminé, surtout parmi les jeunes adultes et les travailleurs du sexe.

« Nous avons urgemment besoin d’une nouvelle stratégie par laquelle la variole du singe serait intégrée aux programmes de prévention du sida et des infections sexuellement transmissibles », estime le professeur Placide Mbala-Kingebeni, de l’INRB, l’un des auteurs de l’étude, cité dans un communiqué repris par Belga.

Pour sa part, l’Institut de médecine tropicale analyse de près la situation épidémique et regarde avec ses partenaires congolais si une campagne de vaccination peut endiguer ce variant plus agressif.

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