RDC : « Les terroristes n’ont pas droit à la parole », avertit Christian Bosembe aux médias internationaux
Dans une déclaration marquante sur son compte X, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, a mis en garde les médias internationaux, notamment RFI Afrique, TV5Monde et France 24, sur leur manière de couvrir la crise sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC).
M. Bosembe accuse ces médias de relayer les prétendues avancées des groupes armés terroristes opérant dans l’Est du pays, tout en passant sous silence les exploits des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Le président du CSAC a insisté sur la nécessité pour les médias de respecter les valeurs fondamentales de la RDC :
« Nous respectons la liberté d’expression et d’information, mais nous fustigeons fermement toute apologie du terrorisme. Les terroristes n’ont pas droit à la parole chez nous, comme partout ailleurs dans le monde. »
Face à la situation humanitaire et sécuritaire complexe, il appelle ces partenaires médiatiques à jouer un rôle constructif en mettant en avant les efforts du gouvernement et des FARDC pour rétablir la paix et protéger les populations.
Christian Bosembe a également averti que si ces « dérives » persistent, le CSAC pourrait prendre des mesures drastiques :
« En ma qualité de Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, je n’hésiterai pas à soumettre à la plénière la question de leur suspension sur le territoire congolais. »
Cette déclaration vise à encourager une collaboration renforcée entre les médias internationaux et les institutions congolaises. Le gouvernement de la RDC, tout comme le CSAC, espère que les partenaires médiatiques participeront à une couverture équitable et transparente, respectant la souveraineté et les priorités nationales.
La RDC reste ouverte à des partenariats médiatiques pour promouvoir les actions en faveur de la paix, de la sécurité et du développement, tout en appelant à une responsabilité collective pour contrer les discours qui pourraient fragiliser les efforts en cours.