Crise sécuritaire en RDC : États unis, Suisse et d’autres ambassades recommandent à leurs ressortissants de quitter le pays
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La tension monte en République Démocratique du Congo alors que plusieurs ambassades, dont celle des États-Unis à Kinshasa, demandent à leurs ressortissants de quitter le pays. Cette décision intervient dans un contexte marqué par l’intensification des combats entre l’armée congolaise (FARDC) et le M23, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda, qui continue de progresser vers des zones stratégiques.
L’ambassade américaine a annoncé une nouvelle réduction de son personnel et la suspension des services consulaires non urgents, invoquant des préoccupations sécuritaires. Dans un communiqué officiel, elle conseille à tous les citoyens américains présents en RDC de partir immédiatement par des vols commerciaux ou par voie terrestre via les postes frontaliers encore ouverts.
« En raison de la situation sécuritaire à Kinshasa, nous ne procéderons à aucun entretien de visa et ne pourrons pas offrir de services de routine aux citoyens américains. »
D’autres chancelleries occidentales pourraient suivre cette mesure, ce qui soulève de nombreuses interrogations parmi les Congolais.
Pourquoi les diplomates prennent-ils ces précautions ?
Cette vague de recommandations de départ envoie un signal inquiétant pour la population congolaise. En général, lorsque des diplomates commencent à partir, cela signifie que la communauté internationale craint une détérioration rapide de la situation.
Toutefois, le gouvernement congolais n’a pas encore officiellement réagi à cette annonce. L’opinion publique, quant à elle, s’interroge : la situation sécuritaire à Kinshasa est-elle vraiment aussi préoccupante ? Certains craignent une intensification des combats.
Alors que les combats entre les FARDC et le M23 se poursuivent, la RDC entre dans une phase critique de son histoire. Le départ des ressortissants étrangers pourrait être un indice sur l’ampleur du danger à venir. Reste à savoir si Kinshasa parviendra à contenir la menace ou si le pays s’apprête à plonger dans une crise encore plus profonde.
Abudu Yawolo