RDC : Bissa Kembetia, Raoul Bakakenga et la peur d’un réveil congolais.(Tribune)

À mesure que l’échéance de 2028 approche, les lignes bougent, les visages émergent, et les masques tombent. Dans cette République Démocratique du Congo où la confusion est devenue une stratégie politique, deux figures cristallisent à la fois l’espoir populaire et la fébrilité du système : le Commandant Bissa Kembetia et Raoul Bakakenga Ndaya.
Le premier, ancien officier d’élite, stratège chevronné, ayant fait preuve d’une résistance sans faille face aux ingérences étrangères, est aujourd’hui candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2028. Le second, rescapé d’une persécution politique acharnée, a été contraint à l’exil après avoir subi des tortures pour avoir dénoncé un régime illégitime. Deux parcours exceptionnels, deux figures de la résistance, unis par un objectif commun : préserver le Congo de la subjugation et de l’effondrement.
Mais cette dynamique fait peur. Elle dérange. Elle inquiète ceux qui profitent de l’occupation voilée de l’est du pays. Et dans un réflexe typiquement congolais, la calomnie devient arme politique.
Selon les informations les plus récentes, le Commandant Bissa Kembetia serait accusé de recrutement pour le M23. Cette accusation, aussi absurde que cynique, est contredite par le fait que Bissa est l’un des rares à dénoncer publiquement et courageusement les infiltrations au sein de l’appareil d’État par des agents pro-Kagame. Il identifie nommément les individus impliqués, expose leurs réseaux et réclame leur neutralisation immédiate.
“Je ne recruterai jamais pour le M23. Je ne servirai jamais Kagame. Ceux qui me pointent du doigt protègent ceux qui tuent notre peuple dans l’Est. Les véritables infiltrés sont dans nos propres institutions.”
Bissa connaît les méthodes des services de renseignement congolais. Il les avertit : le vrai danger n’est pas dans la diaspora, il est à Kinshasa, dans les bureaux, dans les uniformes, dans les ordres donnés par des traîtres.
Quant à Raoul Bakakenga, son histoire parle d’elle-même. Arrêté en 2012 après avoir dénoncé la fraude électorale, enfermé à Angenga, il survit à la torture, à l’exil, et à une tentative d’exécution en 2022. Il vit aujourd’hui en Afrique du Sud, porteur de cicatrices et d’espoir. Lui aussi est accusé – sans preuve – de ralliement au M23. Le même schéma : diffamer pour faire taire.
“Raoul est un frère de lutte. Nous avons souffert chacun de notre côté, mais nous portons le même rêve : un Congo libre,” déclare Bissa.
L’élection de 2028 ne sera pas une simple consultation électorale. Elle sera un tournant historique. Elle opposera ceux qui ont détruit à ceux qui veulent reconstruire. Ceux qui pactisent avec l’ennemi à ceux qui appellent à la libération nationale.
Bissa Kembetia ne fait pas campagne. Il entre en mission. Une mission de vérité, de rupture et de justice.
Et face à lui, les fossoyeurs de la nation tremblent déjà.
Par la Rédaction