Kasaï-Oriental : la Nouvelle société civile congolaise fait une lecture de la gestion actuelle de la province par les autorités issues de dernières élections

La nouvelle société civile congolaise a procédé à l’évaluation de la gestion actuelle de la province du Kasaï-Oriental par les autorités issues de dernières élections.
Dans une conférence de presse, sa présidente Rachel Kapinga a fait un constat amer :
« Malheureusement, force est de constater le contraire de toute la bonne gestion qu’on avait tant vantée lorsqu’on n’était pas aux affaires en diabolisant mêmes les quelques efforts conjugués par les prédécesseurs parce qu’actuellement ce qui est vrai, c’est que non seulement on s’est aligné dans la gestion chaotique d’avant mais aussi et surtout on fait pire que les prédécesseurs ! », a-t-elle déclaré.
Elle a, devant la presse, axé son intervention “sur un certain nombre des points qui permettront à identifier les antivaleurs d’une part et d’autres part mettre les autorités devant leurs responsabilités”.
Sur le plan social, la nouvelle société civile congolaise déplore le manque du courant électrique depuis plus d’un mois dans la ville de Mbuji-mayi.
« Plus d’un mois maintenant, la ville de Mbujimayi est dans le noir, aucune intervention des autorités provinciales. Même si ce n’est pas la priorité pour les autorités de pourvoir à l’énergie pour la population qui est vouée à sa propre misère où certains des opérateurs économiques déjà asphyxiés par les tracasseries des services taxateurs, ont été obligés de jeter les vivres-frais pourris par manque du courant !! », précise-t-elle.
Sur le plan économique, cette organisation revient sur la gestion qu’elle qualifie d’opaque de “6 millions de dollars américains dont les 3 millions du gouvernement central et 3 autres de rétrocession”.
« Concernant l’argent bénéficié par la province, la population ne cesse d’attendre l’éclaircissement sur les comptes qui logent les 3 millions donnés par le gouvernement central, les 3 millions de la rétrocession ainsi que l’argent mobilisés en province du jour le jour à travers les péages du pont lubilanji et tshibombo y compris les jetons que payent les taxis motos », a déclaré Rachel Kapinga
En politique, la nouvelle société civile congolaise dit constatée “malheureusement les menaces et intimidations contre des personnes qui brandissent les avis contraires, les contradictions ne peuvent pas faire l’objet de l’intolérance.”.