« Arrestation de Kabila imminente ? Kingakati assiégé, la chasse au Raïs est ouverte »
Une nouvelle tension monte autour de la famille de l’ancien président Joseph Kabila. Selon Adam Shemisi, conseiller en communication de l’ex-première dame Marie Olive Lembe, les services de sécurité congolais ont annoncé une perquisition ce jeudi 17 avril au Parc de Kingakati, également connu sous le nom de Parc de la Vallée de la Nsele, domaine appartenant à l’ancien chef de l’État.
Cette opération survient au lendemain d’une fouille déjà menée dans une maison familiale située à Limete, 18ᵉ rue. Cette première perquisition, conduite par l’ex-DEMIAP et l’ANR, visait à retrouver d’éventuels « matériels militaires de l’État volés ou dissimulés », selon les autorités. D’après les informations rapportées par Shemisi, aucune preuve compromettante n’aurait été trouvée sur place.
Face à ces actions successives, la famille Kabila dénonce ce qu’elle qualifie de « persécution politique ». « C’est une persécution que nous subissons de la part des services de sécurité et du régime en place », a réagi Marie Olive Lembe. « Ils veulent nuire intentionnellement à notre image et salir nos activités. »
La perquisition à Kingakati intervient dans un climat tendu, alors que l’ancien président Joseph Kabila est accusé, par les responsables du régime actuel, d’être lié à la rébellion de l’AFC/M23. Des accusations que son camp rejette fermement.
Le conseiller Shemisi insiste : « Même un sénateur à vie mérite que ses droits soient respectés. L’État de droit implique le respect des procédures légales. »
La suite de cette affaire risque de raviver les tensions politiques en République Démocratique du Congo, dans un contexte déjà marqué par les conflits dans l’Est du pays.
Abudu Yawolo