“Génération Rupture” déclare la guerre au système : Ndombasi, Vuvu, Bolodjwa, Ngbele et Bosenge en première ligne.

Un collectif de forces politiques d’opposition, réuni sous « Génération Rupture » dans une déclaration, il dénonce la crise multiforme que traverse le Congo et appelle à une mobilisation nationale, en particulier de la jeunesse.
Pour Génération Rupture, le pays vit depuis des décennies dans un cycle de crises institutionnelles et sociales marqué par une légitimité contestée des dirigeants, la privatisation de l’État, des inégalités criantes et une justice sous influence.
Le collectif fustige également l’impunité, les arrestations arbitraires, notamment celle de Jacky Ndala et la manipulation de l’ethnicité et du clanisme par certains acteurs politiques pour se maintenir au pouvoir.
Sur le plan socio-économique, la coalition déplore la détérioration continue des conditions de vie, l’absence de services de base, le chômage massif et la pauvreté grandissante.
Elle accuse le gouvernement de dilapider les fonds publics, citant comme exemple le financement de clubs de football étrangers alors que les infrastructures locales, y compris sportives, manquent cruellement de moyens.
La « Génération Rupture » affirme soutenir les efforts de dialogue engagés par les Églises (ECC et CENCO), tout en soulignant que la paix ne saurait exister sans justice. Les auteurs de crimes et de détournements, estiment-ils, doivent rendre des comptes.
Dans sa déclaration, le mouvement exhorte particulièrement les jeunes et la « majorité silencieuse » à s’organiser pour imposer une nouvelle gouvernance.
« L’heure des lamentations est passée, il est temps d’agir », insiste la coalition, qui liste parmi les fléaux à combattre : corruption, injustice, insécurité, pauvreté, dictature, tribalisme et népotisme.
Abudu Yawolo