Élections en RDC : Pour Dénis Kadima, le Kasaï-Oriental a beaucoup de centres d’inscription parce qu’il est difficile de regrouper les gens

Dénis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a dans une interview faite le mercredi 15 mars, répondu à la question concernant les dénonciations de certains politiciens sur le nombre élevé de centres d’inscription dans les provinces qui sont petites et densément moins peuplées.

Pour le patron de la centrale électorale, cette différence est dûe au fait que certains coins du pays sont ruraux et qu’il est difficile de rassembler la population dans un seul bloc.

« Certains veulent faire peur aux gens parce qu’ils sont déjà dans la logique de la contesta- tion des résultats. l’existe plusieurs critères pour déterminer les lieux où nous allons placer les centres d’inscription. Le Kasai-Oriental, par exemple, est une province majoritairement rurale. lls ont beaucoup de centres d’inscription parce que leurs infrastructures ne nous permettent pas de regrouper les gens », a révélé Dénis Kadima, dans un entretien accordé à Jeune Afrique.

Et d’ajouter :

A titre de comparaison, le Haut-Katanga a un nombre similaire de centres alors qu’l est beaucoup plus vaste et plus peuplé. Mais cela s’explique par le fait que c’est, après Kinshasa, la province la plus urbanisée du pays. D’ailleurs, c’est aussi celle qui a le plus grand nombre de centres d’inscription à trois kits, ce qui permet d’augmenter la capacité en question ».

Cependant, Kadima rassure les parties prenantes qu’il n’y a rien à craindre, car le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs se poursuivra jusqu’à ce que congolais se fasse enrôler.

« Je vous le dis, il n’y a rien à craindre. Tant qu’il y aura des gens dans les files d’attente, nous continuerons de les enregistrer », a-t-il déclaré.

Kivin Arsène Bile