POLITIQUE

Assassinat de Chérubin Okende : “ nous condamnons cet assassinat odieux qui intervient sur fond d’un discours officiel du régime attentatoire aux droits de l’homme ” ( Katumbi, Sesanga et Matata ) 

Après leurs réactions chaudes individuelles sur leurs réseaux sociaux , à la suite de l’assassinat du député national et porte-parole de l’Ensemble pour la République Chérubin Okende jeudi à Kinshasa, les opposants Moise Katumbi, Dely Sesanga et Augustin Matata Ponyo, en ont encore remis une touche faisant cette fois un communiqué conjoint.

Dans ce communiqué qui date ce vendredi, les trois opposants rappellent que Chérubin Okende a été invité par Sylvain Mbaya, juge à la Cour Constitutionnelle, au motif d’une séance de travail relative à la déclaration de son patrimoine après son départ du Gouvernement et que Présent devant le bâtiment de la Cour Constitutionnelle, il a été enlevé par des hommes armés et amené dans une destination inconnue jusqu’au moment de sa mort. 

« Nous condamnons cet assassinat odieux, qui intervient sur fond d’un discours officiel du régime attentatoire aux droits de l’homme et négationniste des libertés publiques.Nous exigeons une enquête judiciaire réellement indépendante pour élucider les circonstances particulièrement troubles de cet acte macabre et appréhender ses auteurs », exige ce trio d’opposition. 

Et de poursuivre : 

« En attendant les conclusions de l’enquête que nous espérons rapide, transparente et contradictoire, nous sommes forcés de constater que la dégradation de la sécurité de nos concitoyens s’amplifie dans notre pays, encouragée par l’impunité et banalisation du respect des garanties légales de procédures pénales ».

Pour rappel, Chérubin Okende a été retrouvé mort jeudi, à bord de sa voiture dans la commune de Limete à Kinshasa. Des images publiées sur les réseaux sociaux ont démontré que l’ancien ministre des transports a été tué par balle soit par machette. La version de sa mort par balle a été confirmée par la cour de cassation à travers son procureur.

Le gouvernement avait annoncé qu’il mènerait une enquête pluridisciplinaire pour établir les responsabilités. 

Autrement, le président de son parti , Moise Katumbi a parlé d’une «enquête indépendante». Il avait écourté son séjour en Côte-d’Ivoire pour rejoindre la RDC d’urgence. Il avait dénoncé d’un «assassinat politique» accusant le pouvoir en place de n’avoir aucun contrôle». 

Michée Efoya

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *