Élection présidentielle : Jo Sekimonyo implore l’implication du président de la République pour sa candidature recalée à la CENI
Jo Sekimonyo, professeur d’université et acteur politique, implore l’implication du président de la République, Félix Tshisekedi, en faveur de sa candidature, recalée pour une raison qu’il ne peut «ni expliquer ni justifier», dit-il dans une tribune qu’il a publiée jeudi dernier.
Cet enseignant de l’économie et pionner de l’ethosisme, qui avait déposé bien avant son dossier à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), s’inquiète de ce que cette institution d’appui à la démocratie n’affiche pas son nom, avant d’appelle Félix Tshisekedi à s’y impliquer en sa qualité du garant du bon fonctionnement des institutions afi que le conseil d’État, qu’il a saisi en raison de sa candidature puisse se prononcer.
«J’appelle donc le président Félix Tshisekedi à s’impliquer non pas en sa qualité actuelle de candidat à la réélection, mais en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, pour que le conseil d’État tranche avant l’échéance de la validation des candidatures présidentielles expire», a-t-il dit.
Malgré tout, cet acteur politique reste calme et dit n’avoir aucune raison de panique, car il estime qu’il est dans le bon et que la CENI va devoir se plier à l’arrêt de la cour
«Concernant la bataille au conseil d’État, il n’y a aucune raison de paniquer. Toute âme saine qui pourrait digérer et comprendre la manœuvre de mon équipe, je suis dans le bon. Même si la CENI crie fin du match et victoire, elle devra se plier à l’arrêt de la cour», espère-t-il.
À en croire Jo Sekimonyo, il subit «aujourd’hui les conséquences du débat que j’ai initié l’année dernière à la cour constitutionnelle sur les lois électorales, sur lesquelles cette cour refuse de se prononcer et a été largement ignorée par l’opinion publique».
La Rédaction