Propos bouleversants de Nangaa sur les élections de 2018: révolté, Noël Tshiani appelle les anciens candidats président de réclamer leurs cautions électorales
Noël Tshiani, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, s’est dit surpris par les propos de Cornille Nangaa, ancien président de la CENI, affirmant que la première alternance Politique qu’a connue la RDC, était le fruit d’un accord entre le président sortant et le président entrant.
Reçu mercredi 16 mars dernier sur le plateau de magazine de Bosolo na politik, le président de la Force du Changement, très révolté par ces révélations, demande à Corneille Nangaa de lui retourner ses cent mille dollars américains ( caution électorale), et invitent tous les candidats à l’élection présidentielle de 2018, de saisir la justice contre lui afin de récupérer leurs cautions électorales.
«Moi je demande qu’il puisse nous retourner nos cent mille dollars. Le trésor public nous a volé de l’argent. Je demande qu’on puisse nous retourner, à tous ces anciens candidats là cent mille dollars, pourquoi parce qu’en réalité il n’y a pas eu élection, d’après les dires donc de Corneille Nangaa», a-t-il lâché.
D’ajouter :
«Je demande aux autres candidats, peut-être que nous devrions commencer par amener Corneille Nangaa au tribunal pour qu’il puisse nous restituer nos cent mille dollars».
Celui qu’on surnomme désormais « de père et de mère» fort de sa proposition de loi, estime que la démocratie a été été tronquée, si et seulement si ce que l’ancien président de la CENI avait dit est vrai.
Lors d’une interview accordée par nos confrères du magazine de Jeune Afrique, l’ancien patron de la centrale électorale avait déclaré : : »Grâce à Dieu, j’étais aux premières loges lors de cette alternance des élections 2018″. Un accord politique a été conclu et je demeure convaincu qu’il ne faut pas le jeter dans les poubelles de l’histoire, parce qu’il a sauvé le pays d’un possible bain de sang».
Très agacé, le candidat malheureux de cette élection, Martin Fayulu, avait, par le biais d’un communiqué, demandé au procureur général d’ouvrir un dossier contre Corneille Nangaa.
Samyr LUKOMBO