POLITIQUE

Revisitation de la loi électorale : le FCC persiste dans sa position pour participer aux élections de décembre

Dans une autre occasion , le Front commun pour le Congo ( FCC), s’est de nouveau exprimé au sujet du processus électoral en cours en République démocratique du Congo. Ce processus électoral qui a déjà vu terminer, les opérations de l’identification et de l’enrôlement des électeurs à travers le pays, en dépit des contraintes financières, logistiques, sécuritaires évoquées par la CENI et certains observateurs.

A cinq mois des élections législatives et présidentielle, la position qu’avait prise le FCC de l’ancien président Joseph Kabila semble être intacte. En effet, si certains partis politiques de l’opposition dont Ensemble pour le changement de Moise Katumbi et Envol de Dely Sesanga sont plus que déterminés à aller aux élections malgré leurs désaccords sur le processus électoral de la CENI, la plateforme FCC a réitéré sa position de ne pas participer aux élections sans que ses préalables ne soient rencontrés.

« Le FCC de Joseph Kabila a réitéré sa position de ne pas participer aux élections sans que ses préalables « démocratiques » de base et/ou « de tout état de droit », longtemps exprimés par lui, ne soient rencontrés. C’était mardi au cours d’un échange avec Bernard Quintin, directeur adjoint Afrique de l’union européenne. « Nous voulons une recomposition de la cour constitutionnelle, d’une CENI consensuelle et inclusive, d’une loi électorale revisitée, d’un audit externe fiable et opposable du fichier électoral ainsi que du respect des délais constitutionnels », a dit un responsable de la plateforme dans des propos rapportés par le journaliste Stanis Bujakera.

Cette déclaration intervient après celle de quelques jours, de l’ancien président Joseph Kabila mettant ainsi un terme au suspens de plusieurs dizaines de mois de son silence depuis qu’il était parti du pouvoir après qu’il ait passé le bâton de commandement de la RDC à son successeur Félix Tshisekedi en 2019.

Devant ses fidèles dans sa ferme Kingakati à Kinshasa , l’homme qui a fait 18 ans au pouvoir avait affirmé qu’il n’avait pas laissé la politique. Il avait autrement dénoncé les situations précaires dans plusieurs secteurs de vie en RDC.

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