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Proposition de loi « Kamba » : le Cauchemar des ex-rebelles

Pourquoi les ex-rebelles se sentent ils menacés par la loi Kamba ? Une loi qui vise pourtant la prévention et la répression contre la rébellion en République Démocratique du Congo.

Pendant que les uns accusent le Président de la République Felix Antoine Tshilombo d’avoir financé ce Projet de loi pour les éliminer de l’élection présidentielle, du moins pour les candidats ayant deja manifestes l’intention de se présenter aux présidentielles, les autres ont juste peur de perdre leurs fonctions et privilèges dans la société, après avoir pris les armes ou finance le terrorisme contre le Congo.

C’est ainsi que les ex-rebelles comme Delly Sessanga, Lambert Mende, Jean Pierre Bemba, Ruberwa et tant d’autres n’ont que leurs miroirs respectifs pour se regarder et dire au peuple Congolais ce qu’ils voient.

Par exemple, la candidature de Mr. Delly Sessanga à l’élection présidentielle pourrait faire objet d’ annulation au cas où la loi Kamba finit par être votée par ses collègues députés nationaux au niveau de l’Assemblée Nationale, mais on n’en est pas encore là._

Pour mémoire, Delly Sessanga, alors que Cofondateur et Membre de Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) participa, en 1999, aux accords de Lusaka suite à la crise en RDC causée par la deuxième guerre du Congo, est critiqué aujourd’hui pour avoir participé à des rebellions qui ont favorisé le vol des minerais et le massacre de la population Congolaise, chose que la loi Kamba fustige.

Toujours en 1999, après l’éclatement de RCD, Mr. Delly Sessanga choisit de suivre Mr. Ernest Wamba, et s’installât à Kisangani pour continuer la rébellion contre Laurent Désiré Kabila avec l’aide de l’Ouganda.

Le passé rattrape toujours !

À ces jours, Le Président National d’Ensemble des volontaires pour le redressement de la RDC, ENVOL, Delly Sessanga a annoncé en Janvier en 2023 sa candidature à la prochaine Présidentielle, chose qui pourrait se compliquer si la Loi Kamba passe au niveau de l’Assemblée Nationale.

On pourrait penser de même pour Lambert Mende qui faisait partie des membres de RCD, et qui devra logiquement perdre son siège aussitôt que la loi passe, et bien d’autres individus.

Cette loi prévoit donc des sanctions comme , la perte de nationalité Congolaise; la non admission dans la fonction publique; la confiscation des biens et autres.

Impossible d’échapper à ce châtiment car la Loi Kamba fait son petit bonhomme de chemin pour aboutir à son adoption qui certainement ne sera pas facile à obtenir au niveau de l’Assemblée Nationale où plusieurs députés nationaux sont accusés d’avoir appartenus à des groupes rebelles.

« Quittez les groupes rebelles », disait Christophe Mboso aux députés Nationaux

L’actualité est dominée présentement par la découverte d’une Cache d’armes dans la société minière de Bisunzu appartenant au Député National Edouard Mwangachuhu se trouvant aux arrêts présentement.

Cette révélation vient confirmer l’avis de Christophe Mboso qui interpellait ses collègues députés nationaux à quitter les groupes armés pour restaurer la paix dans la partie orientale du pays.

La liste des personnalités politiques concernées par la loi Kamba pourrait être exhaustive

Plus de 3 décennies depuis le recours à la rébellion est devenu comme méthodes de conquête du pouvoir.

Profitant de la faiblesse de l’État Congolais et de son armée, plusieurs groupes rebelles ont pu obtenir gain de cause grâce aux négociations forcées telle que nous sommes en train de le vivre avec le « Mouvement Terroriste du 23 Mars» (M23) qui veut intégrer l’armée Congolaise.

En tant que moyen de répression et prévention contre les rebellions, la loi Kamba, l’actuel projet de loi devra être passe par le parlement sans tergiversation pour le bien être du pays.

La force de l’État réside dans le nombre des lois qui le régissent !

Noel Nzogu

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