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Élections 2023: éclatement de la Coalition LAMUKA, l’USN reliftée, Félix Tshisekedi voit clair l’horizon d’un deuxième mandat( Analyse)

À huit(8) mois des élections en République Démocratique du Congo, l’opposition peine à s’organiser pour faire bloc à Félix Tshisekedi, qu’elle traite de tous les noms d’oiseaux, à descendre de la tête du pays.

Au moment où elle devrait se consolider en vue d’en découdre lors des joutes électorales auxquelles elle tient mordicus, l’opposition, aujourd’hui mieux représentée par la coalition LAMUKA, plateforme Politique née des cendres du rassemblement, à Genève, à la veille des échéances de 2018, tend à voler en éclats, laissant ainsi le boulevard clairsemé, gage d’un espoir pour Félix Tshisekedi de voir clair l’horizon d’un deuxième mandat, qu’il désire à cor et à crie.

Depuis peu, entre Martin Fayulu, candidat malheureux à la dernière présidentielle et son frère Adolphe Muzito, le torchon brûle autour de la question du leadership de LAMUKA, à la base de l’imbroglio et invectives entre ces deux « Mpangi»( frères d’un même coin).

Dans cette bifurcation des chemins et des points de vue au sein même de l’opposition, Félix Tshisekedi, de son côté, retrousse d’ores et déjà les manches et prépare assurément son maintien à la magistrature suprême, après le 24 décembre, date prévue pour les élections à travers tout le pays.

L’Union Sacrée de la Nation, aujourd’hui officiellement plateforme politique, ce, après la signature de la charte, la semaine dernière, par les partis membres à Pullman à Kinshasa, s’est ragaillardie. Des poids lourds de la trempe de Bemba et Kamerhe, ont épousé l’initiative en acceptant d’adhérer le gouvernement «Sama 2», de quoi assurer à Fatshi un électorat sûr dans le grand Équateur et dans l’Est de la RDC.

Décidément, Félix Tshisekedi qui a pu séduire tous les grands leaders, ou presque, du Nord, Sud, Est et l’Ouest, est dans un chemin sans goulet d’étranglement pour un deuxième mandat, sous un regard hagard de l’opposition qui s’oppose à elle-même.

Une autre frange de cette opposition, autrefois qualifiée de « Pete»( légère), par le président de la République, c’est-à-dire le PPRD, multiplie un discours susceptible d’être traité de sibyllin. Puisque comment peut-on se dire être sur starting-blocks quand on refuse de se plier aux règles du jeu ?

Cependant, le match n’étant pas commencé, il sied de se réserver de déclarer un camp vainqueur, au détriment d’un autre, mais l’on ne peut s’empêcher de pronostiquer.

Analyse de Samyr LUKOMBO, journaliste à NEWS.CD

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