POLITIQUE

Propos sécessionnistes de Christian Mwando : l’ancien ministre du plan nie toute forme de discours de ce genre ! 

L’ancien ministre du plan au gouvernement Sama 1, Christian Mwando, s’est exprimé concernant les propos à caractère “sécessionnistes ” qu’il aurait tenu, selon plusieurs médias, en rapport avec la proposition de la loi sur la “ Congolité ” initiée par le candidat malheureux à la présidentielle 2018, Noël Tshiani, à laquelle, les réactions pour ou contre continuent de se multiplier.

Alors que certaines personnes n’ont pas vu d’un bon œil son discours au Tanganyika, et au cours duquel, il a annoncé la couleur des jeunes Katangais qui, à l’en croire envisageaient de se servir de ciseaux, synonyme de faire la sécession de cette région de la RDC, l’ancien ministre, a, dans une interview accordée par nos confrères de 7SUR7.CD, affirmé qu’il avait plutôt alerté les dirigeants Congolais sur les conséquences de la loi Tshiani. 

« Je crois qu’il faut être sérieux. Mes propos ont été sortis de leur contexte. Moi j’alertais le gouvernement et le président de la république sur la division et l’éclatement de l’Etat qui pourrait arriver par la loi Tshiani. C’est vrai ici au Katanga les gens sont très remontés et je dis très clairement que nous alertons toutes les institutions pour que cette loi ne soit pas programmée, votée parce que c’est une loi qui va créer l’exclusion et qui va avoir des trasumences ethnitistes, régionalistes », a notamment déclaré C. Mwando. 

Dans son propos, cette personnalité politique de la RDC qui a claqué la porte du gouvernement Sama 1 à cause de sa confiance remarquable en Moïse Katumbi, a cependant venté le sens du “ nationalisme ” qu’il prétend avoir, affirmant que cela est connu de tous. 

Pour rappel, la proposition de la loi de Tshiani vise notamment le verrouillage dans certaines fonctions en République démocratique du Congo dont à la présidence et la présidence de la cour constitutionnelle. Cette dernière veut que seuls les Congolais nés de père et de mère accèdent à ces fonctions.

Une démarche constitutionnelle alignée en session de mars à l’assemblée nationale qui crée déjà des émeutes et qui risque de répercuter sur l’unité nationale, selon plusieurs analystes.

MICHÉE EFOYA

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