UNIKIN : Le Professeur Daniel Mbau n’a jamais eu l’intention de nuire à son étudiant lors de la défense (Mise au point)
MISE AU POINT SCIENTIFIQUE DU PROFESSEUR Daniel Mbau !
La cellule de communication du Professeur Daniel MBAU SUKISA a suivi avec attention une vidéo sélectionnée d’une défense de mémoire devenue contre toute attente virale sur les réseaux – sociaux. Totalement incomprise par les non initiés qui pensent d’ailleurs à tort que la question de vérification de connaissances posée au récipiendaire l’a été avec intention de nuire alors que l’étudiant s’est brillamment défendu avec mention Grande Distinction parce que maîtrisant suffisamment les arcanes du Droit constitutionnel dans ses aspects anthropologiques.
La cellule précise que le Droit est une discipline ésotérique dont la maîtrise du langage exige de l’initiation préalable. Le discours juridique en Droit privé n’est pas forcément le langage en Droit public, ou en philosophie comme en Anthropologie du Droit. Cela y va également de la littérature.
Ainsi pour clore cette longue discussion creuse, la cellule tient à préciser qu’en français non moulé, la question dans son entière intelligence se comprend comme suit :
“ Quelles sont les croyances philosophiques , les valeurs sociétales ainsi que de représentations mythiques sur base desquelles vous vous appuiyez pour justifier l’imperativité de la restriction d’accès à la fonction présidentielle dans le contexte congolais , à l’instar de la Tunisie. Étant entendu que l’article 89 de la Constitution Tunisienne a pour fondement mythologique et soteriologique l’identité tunisienne fondée sur la charria musulmane.”
Ainsi, la dimension mythologique et soteriologique ne sont pas de concepts nouveaux et vides de sens en Droit et en Anthropologie . Méconnaître ces fondamentaux serait faire preuve d’ignorance coupable . Ils renvoient en réalité aux facteurs et considérations pré – juridiques et Meta-juridiques qui précèdent l’élaboration d’une norme de Droit. Car derrière chaque norme, existe toujours de croyances et des valeurs que les anthropologues du Droit, appellent la dimension mythologique et soteriologique. Sans cela, une loi ne peut être aisément comprise par son interprète.
Si les textes juridiques sont bafoués en Afrique, c’est parce que les africains ont transposé un droit dont ils ignorent les mythes et valeurs structurantes.
Avec la nouvelle génération, comprenons la question autrement !