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Début de hors session des examens d’État : réprimés lors de la revendication de leurs primes, les inspecteurs veulent boycotter l’EXETAT

Les finalistes de l’école secondaire débutent, ce lundi 8 mai 2023, les épreuves hors session des Examens d’État, à travers toute la République Démocratique du Congo.

Pour ce premier, les corbeaux vont ouvrir entamer avec la dissertation, ce travail de réflexion et d’argumentation sur des sujets qui leur seront proposés.

Cependant, les inspecteurs commis disent boycotter ces épreuves, en raison du non paiement, par le gouvernement, de leurs primes.

À Kinshasa, quelques inspecteurs qui ont battu le pavé et qui ont organisé un sit-in devant le bâtiment du ministère des Finances, se disent très inquiets d’avoir été dispersés à coup de gaz lacrymogène.

C’est ainsi qu’ils ont lancé un appel à tous leurs collègues dans les provinces, à boycotter les examens d’état cette année.

« Nous avons été ce matin déjà à 9 heures au ministère des Finances, où nous avons souhaité décréter notre mouvement de grève sur l’étendue de la République et dans toutes les provinces éducationnelles où nous sommes. Seulement, arrivés là, le mot d’ordre est venu on ne sait de quel politique, il a utilisé les policiers qui nous ont jeté des gaz lacrymogènes, ils nous ont dispersés tous », s’est-il plaint l’un de ces inspecteurs.

Il a, par ailleurs, alerté sur l’acheminement à l’IP CRIME des quelques inspecteurs qui revendiquaient leurs droits.

« Quelques inspecteurs sont amenés à l’IP CRIME. Nous vous demandons, chers collègues, partout où vous êtes, revoltez-vous, pas d’examen d’État cette année s’il n’y a pas de prime. Partout où vous êtes, nous vous demandons de commencer à sceller nos provinces, tous nos pools», ont-ils lancé.

Dans un audio, ces inspecteurs se disent très inquiets d’avoir perdu leurs téléphones, ils ont également vu leurs chemises déchirées par ces policiers envoyés pour les disperser.

Avec cette allure, les épreuves hors session des examens d’État courent le risque d’un report, ce qui va encore perturber le calendrier scolaire de cette année.

Samyr LUKOMBO

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