POLITIQUE

Élections 2023 : Le CLC perçoit déjà les élections “ chaotiques” à l’image de l’audit du fichier électoral de la CENI

 Le Comité laïc de coordination ( CLC), a dans une déclaration pour le mot hétéroclite, abordé également les questions en lien avec le processus électoral en République démocratique du Congo, déjà marqué par la fin des opérations de l’identification et de l’enrôlement des électeurs pour les élections prévues en décembre prochain, selon le calendrier de la CENI.

D’après le comité faisant référence aux conclusions de La Mission conjointe d’observation électorale “CENCO-ECC” sur l’audit du fichier électoral, La persistance par la CENI de rester totalement imperméables aux suggestions des parties prenantes au processus et de procéder par fait accompli, avec un audit de sa propre composition, ne pourra mener qu’à des élections chaotiques.

“ Il y a lieu de constater qu’il se plante dans le pays le même décor ayant prévalu au moment où le CLC avait dû lancer ses actions de mobilisation, afin de faire entendre l’exigence du peuple souverain lors de la tenue des élections”, dit Le CLC.

Dans la foulée, Le Comité laïc de coordination déplore du fait que le gouvernement de la RDC soit transformé en plateforme électorale, perdant ainsi son objectif constitutionnel d’être au service exclusif du peuple congolais, qui n’est pas que composé de leurs militants.

“ Certains membres de ce gouvernement persistent à présider leurs partis en violation flagrante de l’article 97 de la constitution qui les oblige pourtant à démissionner de leurs fonctions politiques ”, apprend-on dans la déclaration.

Par ailleurs, Le CLC regrette que la commission électorale nationale indépendante ( CENI), soit en défaut d’assurer pleinement les cadres de concertations permettant de désamorcer les tensions des plus en plus fortes qui s’annoncent, mais qu’elle travaille dans sa tour d’ivoire et pense imposer ses chiffres d’enrôlement sans un audit sérieux du fichier électoral.

Le CLC demande autrement à la CENI, de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes pour la désignation d’une instance internationale crédible d’audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018, et d’arrêter de contourner la question par une désignation de ses propres experts pour s’auto certifier un fichier fortement contestable.

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