A LA UNEACTUALITEPOLITIQUESECURITESOCIETE

Répression de la marche de l’opposition : je suis très étonné que ce soit Félix qui fait des choses comme ça. Il a échoué sur le plan démocratique (M. Katumbi)

Le président de l’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, n’a pas bougé d’un iota, ce samedi 20 mai, lors de la marche de l’opposition qu’il a organisée en synergie avec ses pairs qui s’opposent au pouvoir en place.

Empêché de progresser à cause des gaz lacrymogènes et détonations des coups de balles largués par des policiers et militaires dépêchés sur terrain pour encadrer cette activité, l’ancien gouverneur de la la province du Katanga s’est dit très étonné que ce traitement vient du régime de Félix Tshisekedi.

« Je suis très étonné que ça soit Félix qui fait des choses comme ça, parce que ces militaires ont été envoyés par monsieur Tshisekedi. C’est vraiment très triste, je ne vois pas où il y a la démocratie dans notre pays», regrette cet ancien allié du président de la République.

D’ajouter :

« Vous savez que la roue tourne, c’est le plus important. Nous allons nous battre parce que nous avons droit de sauver le peuple Congolais», rassure ce leader de l’opposition.

Moïse Katumbi estime que le fils du sphinx a échoué sur le plan démocratique.

« pour moi, Félix Tshisekedi a échoué sur la plan démocratique, et il doit se ressaisir. C’est qu’on est en train de nous faire ici, nous sommes pas au Kosovo ou ce n’est pas pendant la deuxième guerre mondiale. Des balles réelles tirées sur des paisibles citoyens, nous ne serons jamais d’accord», s’est-il plaint.

De poursuivre:

«Je me pose la question, là où son père est, qu’est ce qu’il est en train de penser ? Est-ce que ces Congolais qui cherchent à améliorer leur vie c’est un péché dans notre pays!»

Autorisés à marcher de rond point Ngaba jusqu’à chuter près l’espace YMCA, Moïse Katumbi, Delly Sessanga, Matata Ponyo et Martin Fayulu ont fait face une police qui fait prévue d’une violence sans précédent depuis le début du mandat de Félix Tshisekedi.

Pendant ce temps, on déplore plusieurs cas de blessés graves. Certains militants de l’ECIDé tuméfiés sont admis dans des structures sanitaires environnantes, alors que des balles continuent à crépiter sur toute la commune de Makala, Ngaba et alentours. Les habitants de ces coins de la capitale alertent sur la paralysie des activités socio-économiques.

Samyr LUKOMBO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *